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Non, le chômage n'est pas une fatalité !

Publié le 28 décembre 2012 par Copeau @Contrepoints

Le chômage actuel n'est que la conséquence des politiques menées par nos gouvernants. Il y a des solutions qui marchent, mais elles sont différentes.

Par Patrick de Casanove.

Non, le chômage n'est pas une fatalité !

Entrée d'une agence de l'ORBEM, le Pole-Emploi belge

« 29.300 nouveaux demandeurs d'emploi se sont inscrits à Pôle emploi en novembre, dans la catégorie de référence (la catégorie A), soit une hausse de 0,9%. Cette hausse est moins marquée que ces derniers mois : en moyenne depuis le mois de juin, plus de 37.000 personnes s'inscrivent chaque mois au service de l'emploi. Au total, 3,1 millions de personnes étaient ainsi inscrites le mois dernier dans cette catégorie. En comptabilisant les demandeurs d'emploi qui exercent une activité réduite, 4,6 millions de personnes recherchent un emploi (catégorie A, B et C). » Voilà ce qu'annonçait le Figaro hier.

Rien d’étonnant à cela. Une politique étatiste avec une intervention sans cesse accrue de l’État dans l’économie et la vie privée des gens ne peut qu’entraîner ces résultats dramatiques. Avec une constance remarquable nos gouvernements successifs s’entêtent dans des politiques néfastes dont nous faisons les frais. Avec une constance non moins remarquable nos compatriotes persistent à soutenir des politiciens, quelle que soit leur étiquette, qui n’ont d’autre idée que de réglementer, contraindre, taxer, imposer, dépenser un argent qu’ils n’ont pas. Avec une constance inébranlable les conséquences en sont : les chômeurs en masse, les travailleurs pauvres, (après les nouveaux pauvres des années 1980), les sans logis et mal logés de plus en plus nombreux, les déserts médicaux, le creusement des déficits, l’alourdissement de la dette. Ce même 27 décembre on nous annonce ainsi qu’en valeur brute, la dette publique hexagonale affiche une baisse de 14,5 milliards d'euros pour le troisième trimestre mais que sur la même période, sa valeur nette enregistre une hausse de près de 24 milliards d'euros.  On ne sait s’il faut rire ou pleurer !

Pourtant la solution existe elle s’appelle la Liberté économique. Elle passe par la réduction massive de la dépense publique donc les privatisations. Elle passe par un faible impôt proportionnel pour financer les fonctions régaliennes auxquelles l’État devra se limiter. Elle passe par la restitution aux personnes de la totalité de leurs revenus, (Pour un salarié c’est le salaire complet, pour les non salariés c’est leur chiffre d’affaire diminué des frais nécessaires à l’exercice de leur profession). Elle passe par la libre disposition de la propriété foncière et par le contrat qui remplace la loi dans les relations au travail. Elle passe par la restitution aux individus de leur liberté de choix en matière de retraite comme de protection sociale. Bref il faut mettre fin à la « spoliation légale ». « Se conserver, se développer, c'est l'aspiration commune à tous les hommes, de telle sorte que si chacun jouissait du libre exercice de ses facultés et de la libre disposition de leurs produits, le progrès social serait incessant, ininterrompu, infaillible. » Frédéric Bastiat (La Loi)

Pour vous en sortir, lisez Bastiat…et appliquez-le !

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Patrick de Casanove est également l'auteur de Sécu, comment faire mieux ? 


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