Magazine Journal intime

Il y a comme un froid (bis)

Par Evainlondon

A propos de froid, il est temps de vous raconter comment j’ai réussi à passer la moitié de ma grossesse allongée à ne rien faire ou presque. Si, si, ça a bien un rapport avec le froid.

Après avoir claqué la porte de mon master de psychologie, je convaincs Prince de profiter de la vie tant qu’il est encore temps (comprendre : avant l’arrivée de « l’heureux événement ») et de rendre visite à un couple d’amis à New York. Oui oui, au mois de février, par une température moyenne de -5°. Oui oui, pour cinq jours seulement, comme ça Prince conserve ses congés pour l’arrivée de MiniPrincesse (malin, hein ? Non). Oui oui, on logera chez nos amis et pas à l’hôtel, et ce bien qu’ils habitent à une heure en train de Manhattan.

Le voyage se passe à merveille. Nous visitons avec enthousiasme l’Empire State Building et les immeubles Art Déco, parcourons la ville en long, en large et en travers, et je monte les marches des escalators deux à deux « parce que c’est bon pour la santé de faire un peu d’exercice physique quand on est en enceinte », ne m’arrêtant que pour une pause bien méritée au magasin Lindt sur Fifth Avenue.

Le voyage se passe donc à merveille. Enfin jusqu’à Brooklyn Bridge, le dernier jour. MiniPrincesse décide alors que puisque sa mère fait si peu de cas de sa présence, autant pointer le bout de son nez pour voir si c’est mieux dehors. Problème : subir ses premières contractions à 4 mois et demi de grossesse à l’aéroport de JFK où, Etats-Unis et libéralisme obligent, il n’y a pas un médecin en vue, n’est pas une partie de plaisir.

A l’arrivée à Londres – prudente, MiniPrincesse préfère rester au chaud tant qu’elle n’est pas en terrain connu – j’appelle ma super sage-femme.

- Je ne me sens pas très bien avec toutes ces contractions, je pensais rester un peu assise au lit en attendant de repartir à Paris lundi. Qu’en pensez-vous ?
- J’en pense qu’assise c’est bien, mais qu’allongée c’est mieux. Et que lundi me paraît bien optimiste.

Comme l’optimiste, entre la sage-femme et moi, c’est généralement la sage-femme, sa réaction me surprend. Mais je vais lui montrer, moi, de quel bois je suis faite. Elle va voir.

Quatre semaines plus tard, à force de balades pas tout à fait autorisées dans les rues de Paris et de déjeuners « super sympas mais un peu loin » avec des copains, c’est tout vu : hop, alitée pour 3 mois.

3 mois au lit à ne rien faire, génial comme perspective, non ?
Ben, en fait, non.


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