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Réponse à Gregory K

Publié le 05 avril 2008 par Boisset
Bonjour Gregory
Je suis ravie de recevoir un mail de ta part.
Je trouve ton intervention dans l'émission de Taddeï très bien
J'étais consternée par les commentaires sur le site de France 3
Que penses-tu de mon commentaire sur mon blog?
http://blogo.over-blog.fr/pages/Fevrier_2008-333781.html
As-tu encore des contacts avec les autres intervenants?
L'émission me parait un peu loin, maintenant
mais c'est une occasion de la réécouter
je trouve que vous êtes dans le concret, matérialiste peut-être ?
mais c'est un héritage de l'après-guerre et de la société de consommation
mais je trouve que vous avez un regard critique sur cet héritage.
une manière de mettre à plat  l'aboutissement de cet héritage
et c'est bien.
La vieillesse n'est pas un naufrage comme vous le dites, c'est la maladie qui est en est un.
mais il y a dans les deux cas des enseignements à en tirer
Vieillir c'est aussi la maturité, la sagesse et le détachement, non?
mais je pense réellement que la France est gérontocrate.
Elle a peur de déléguer aux forces vives et aux novations des jeunes générations.
Elle les tient le plus longtemps possible loin du monde du travail mais je crois que c'est structurel,
et sert à empêcher qu'il y est trop de monde sur un marché du travail saturé.
Pourtant dans le monde de l'Art, c'est le contraire.
On ne fait travailler que des jeunes artistes !
Le monde de l'art est devenu jeuniste mais c'est aussi une façon de contrôler des créateurs malléables.
Je suis pour l'émancipation à 15 ans!
Rembrandt était connu à 18 ans (après un apprentissage très jeune) et il avait son propre atelier et sa clientèle, ce qui ne l'a pas empêché d'être ruiné à la fin de sa vie !

Vous mettez l'accent sur la mondialisation et vous avez raison.
Mes parents sont partis en Algérie pour trouver du travail après guerre.
Maintenant nous sommes dans la guerre mondiale économique.... et là est le paradoxe. Pays riche sans emplois. Pays s'appauvrissant mais avec un esprit capitaliste toujours accès sur la consommation.
Il y a quand même en France des gens tournés vers les problèmes de la mondialisation mais peut-être plus en Espagne, en Italie ou en Allemagne comme vous le dites. les Français sont des beaux parleurs, pas tellement dans l'action et c'était le cas en 1968.
Les jeunes sont pas pris pour des acteurs de la vie mais  pour des acteurs-remplaçants, des figurants comme dit un ami philosophe!
Ils sont une figure emblématique du marketing et sont utilisés à cet effet.

Je ne suis pas de la génération parti politique. Je n'aime pas les groupes, les leaders et les consensus qui en découlent. Je suis plutôt pour la particularité, la différence, la critique, la marge et l'originalité. La pensée commune m'effraie car elle me parait totalitaire, globalisante, faite de compromis. Mais cette optique m' isole. Le problème du groupe et de l'activisme politique est qu'ils me semblent régis par des règles dans lesquelles je ne me retrouve pas.
Je suis née en 64. une génération marginale, trou noir. Elle vit cachée. Quand elle émerge médiatiquement (portrait sur libé par exemple) c'est toujours pour des actions très particulières, inattendues, personnelles et novatrices touchant aux choses cachées de notre société.
Cordialement Fabienne

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