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[Critique DVD] Les Piliers de la terre, un monde sans fin

Par Gicquel
[Critique DVD] Les Piliers de la terre, un monde sans fin

L’Angleterre est au bord d’une guerre dévastatrice avec la France qui durera plus de cent ans, alors qu’un terrible fléau anéantit le tiers de la population européenne. Avec l’aide de son bien-aimé Merthin, Caris se trouve des alliés pour résister à la Couronne et à l’Eglise. Ils doivent se battre pour sauver Kingsbridge, leur ville, de la ruine qui l’attend…

[Critique DVD] Les Piliers de la terre, un monde sans fin
"Les Piliers de la Terre : Un monde sans fin" de Michael Caton-Jones

Avec : Ben Chaplin, Charlotte Riley,Rupert Evans,Cunthia Nixon,Aure Atika

Sortie le 04 janvier 2013

Distribué par Sony Pictures Entertainment

Durée : 376 minutes

Nombre de : 2

Film classé : Tous publics

Le film :

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Je garde un excellent souvenir du bouquin originel de Ken Follet « Les Piliers de la Terre » qui avait donné une très bonne série à la télévision. La suite du roman (« Un monde sans fin ») demeure un peu plus floue dans mon esprit, et ce que je découvre  maintenant sur le petit écran tient alors plus d’un récit filmé indépendant de tout ouvrage, que d’une adaptation stricto-senso.
Ce qui n’empêche de goûter pleinement à la reconstitution de cette époque (un peu toc par instant) qui voit les apprentis bâtisseurs prendre la place de leurs aînés, avec les mêmes préoccupations techniques et les mêmes soucis corporatistes.

Une sorte de copié collé moyenâgeux entre les deux ouvrages qui restreint un peu l’intention à cette seconde « version » au modernisme revendiqué dans une écriture très volontariste.

[Critique DVD] Les Piliers de la terre, un monde sans fin

Je ne sais si on le doit à Ken Follet, mais des thèmes sur la croyance, l’existence de Dieu ou l’homosexualité (qui plus est, au sein de communautés religieuses) sont ici frontalement abordés. Ce qui épice un tantinet le récit qui par ailleurs ne manque pas d’arguments pour tenir le spectateur en respect.
Est-ce une sensibilité extrême qui me fait prendre fait et cause pour les pauvres de ce bas-monde, piétinés par les tenants du pouvoir qu’il soit politique ou religieux ?  Le prieur élu après quelques meurtres et empoisonnements est d’une abjection totale, qui la dispute à la félonie du seigneur, un usurpateur lui aussi, de première.
La nuance n’est pas le fort du réalisateur Michael Caton-Jones qui en rajoute alors dans les regards tendancieux et les attitudes équivoques. Un petit péché de mise en scène bien vite pardonné par le jeu des acteurs qui assurent leur partition, avec rigueur et ferveur.
Et là encore je me range à côté des habitants de la charmante Kingsbridge, (toujours aussi célèbre pour sa laine) qui feront tout pour la sauver de la ruine annoncée. Faire un pont, pour de bon…


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