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Critique Ciné : The Factory, Cusack m'a tué...

Publié le 12 janvier 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Factory // De Morgan O'Neill. Avec John Cusack, Jennifer Carpenter et Mae Whitman.


Alors qu'il brillait récemment dans Paperboy, John Cusack a aussi tourné dans un petit thriller de seconde zone qui sortira uniquement en DVD. Pas une grosse perte me direz vous, quoique… Disons que cette série B est un peu feignante. Elle ne tente jamais de nous surprendre et ressemble beaucoup au film annuel de ce genre que l'on peut retrouver au cinéma ou en DVD. Pourtant, et c'est ça le plus dommage, The Factory bénéficie d'un très joli casting. A commencer par John Cusack (2012, Paperboy) qui tente d'être un flic dont la fille va se faire kidnapper par le tueur en série local. Et puis il y a Dallas Roberts (The Walking Dead, The Good Wife) dans le rôle d'un tueur sanglant et sans limites. Fondant très souvent dans la caricature. Sans compter sur Jennifer Carpenter (Dexter) qui enchaine les rôles secondaires dans des films de seconde zone au cinéma depuis maintenant quelques années.
A Buffalo, un détective enquête sur une série de kidnapping, dont sa propre fille. Son enquête le conduit dans des endroits particulièrement sombres et inquiétants...
Le scénario de The Factory est bourré d'incohérences et de retournements de situation assez grotesque. Mais c'est aussi ce qui au fond m'a presque séduit. Je n'ai pas trouvé The Factory aussi dégueulasse qu'il n'en avait l'air. Certes, je me suis ennuyé durant une partie du film où il ne se passe strictement rien, mais au delà de ça, je me suis laissé prendre au jeu. Dans le genre direct to DVD, avec un casting aussi sympathique, on ne peut pas dire non au film du dimanche après midi quand on n'a pas tellement envie de réfléchir et se divertir. Vous allez me dire, mais on a déjà vu cela milles fois. C'est vrai, et j'en suis désolé. Mais Josh Cusack tente. Cet acteur me fascinera toujours. Il a du talent, et il le gâche toujours autant dans des navets au cinéma (2012 pour commencer, ou encore celui ci). Mais il peut aussi incarner des personnages féroces et cinglés. C'est pourquoi j'étais très heureux de le voir dans Paperboy. Disons que le problème de The Factory c'est d'avoir un script aussi fade et peu inspiré.
Avec un peu plus de retournements de situation surprenants (qui n'avait pas vu venir la fin franchement ?) et des dialogues un peu moins niais, on aurait surement eu quelque chose d'honorable. De plus, j'aurais préférer saluer la prestation de Mae Whitman (Parenthood) en fille de flic kidnappée. Elle ne fait pas grand chose dans le film mais j'adore cette actrice. On pouvait aussi compter sur la présence de Michael Trevino (The Vampire Diaries) dans un rôle dont tout le monde pouvait se contre-foutre étant donné qu'il ne prend même pas la même d'ôter son tee-shirt (et autant dire que c'est bel et bien le seul atout de l'acteur). C'est comme Omari Newton (Continuum, Blue Mountain State) qui se retrouve à incarner un personnage inutile. Par ailleurs, on évitera de remercier trop Morgan O'Neill (vu dans Sea Patrol) qui nous film tout cela comme un téléfilm de chaine câblée américaine sans trop de budget.
Note : 3/10. En bref, dommage que l'on s'ennui autant et que le script soit aussi peu inspiré, le reste n'était pas si mauvais que cela à commencer par la prestation des membres principaux du casting.


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