June Hill – Blue Shine In The Moonshine

Envie de vous retrouver à l’époque des Moonrakers, et des Appalaches ?
D’une boisson alcoolisée à la distillation illicite ?
Ou tout simplement de vous évader avec du bon son alambiqué country ?

Blue Shine in the Moonshine de June Hill est pour vous.

June Hill, c’est avant tout 4 potes musiciens pour 3 voix : Amaury, Thomas, Jérôme et Julien.
Une belle histoire qui débute en 2009 dans le sud ouest de la France, du côté de Bordeaux.
Découverts un an plus tard, au détour d’une salle parisienne et immédiatement un coup de coeur. Non seulement musical mais aussi humain ; car les June Hill sur scène ont de l’énergie à revendre, communicative, une synergie incontestable qui nous entraîne vers des contrées lointaines d’Amérique, des titres qui restent dans la tête et une reprise de Ray Parker Jr que tu valides immanquablement :

La scène ? Leur terrain de prédilection et pour cause ! Pendant les 3 ans qui ont suivi leur formation on a pu les retrouver sur celle de Taratata ou encore en première partie d’artistes reconnus comme Ayo ou Puggy.
Leur musique ? Contrastée, dans laquelle il flotte un savant mélange de rock, folk, pop, country difficilement classable. A cela s’ajoute une line-up instrumentale riche où se mêlent une multitude de sonorités orchestrées par Amaury à l’harmonica, au banjo ou encore à la mandoline. On sent que les quatre bordelais on été bercés par des références US et anglo-saxonnes.

Un an après la sortie de leur premier EP Pardon My French, ils reviennent avec  Blue Shine in the Moonshine, dont la sortie digitale est prévue le 21 janvier.
Ils avaient déjà affirmé leur positionnement folk et avec ce deuxième opus ils continuent sur leur lancée renforcée d’influences un peu plus country : on leur trouve un côté alternative country s’apparentant à l’univers des 16 Horsepower ce qui va non sans nous déplaire.
Ne serait ce que le titre et la pochette de l’album, sans écoute préalable, nous plonge à l’époque de la prohibition, et les 4 compères n’hésitent pas par ailleurs à rendre hommage à l’un des plus grand moonshiner alias Marvin « Popcorn » Sutton (oui, oui, c’est le petit vieux barbu que l’on aperçoit sur la pochette) !
Le premier titre éponyme  de l’EP plante le décor : ambiance western avec son intro à la guimbarde. On est ensuite propulsé dans ce monde prohibé de l’Ouest Américain, avec Brand New Day ou The Pie and The Fat Boy. Final planant tout en crescendo sur Sticks and Stones.

Fin retour à la réalité… Il s’avère que la couleur bleue qui teinte le MoonShine révèle une qualité de l’alcool correcte, on aurait envie de requalifier le « Blue » des June Hill, en honorable !

A ne pas rater :
On les retrouve sur la scène du Bus Palladium vendredi 18 janvier, et le 19 janvier à l’Iboat à Bordeaux.

 Crédit vidéo : Mange Disque

Crédit photo : Sarah Dufaure