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Trail Blanc de Serre Chevalier: récit de course...

Publié le 15 janvier 2013 par Sylvainbazin
Ce dimanche, j'étais donc à Serre Che, pour courir l'épreuve organisée depuis maintenant 12 ans par Patrick Michel. J'avais couru une des premières éditions. A l'époque, on trouvait ça original mais bon, le développement des trails blancs paraissaient assez peu envisageable. Et pourtant, depuis ces toutes dernières années, les épreuves sur neige fleurissent. On court en trail toute l'année; qu'importe si finalement la neige n'est guère adaptée à ce type de déplacement. Je n'adore d'ailleurs pas trop ces épreuves hivernales, mais le Trail Blanc est toujours un rendez-vous sympa. Son parcours permet le plus souvent de bien courir (avec des zones bien damées) avec juste ce qu'il faut de passage "trappeurs" pour goûter au plaisir (relatif à mon avis) de se débattre dans la profonde. D'une difficulté abordable, il est un bon rendez-vous de début d'année, celui aussi où le petit monde du trail se souhaite une bonne année.
Dans une bonne ambiance, je m'apprête donc à partir pour les 30 kms de ce trail blanc. Mon "objectif" est avant tout de ne pas trop tomber, de ne pas me faire mal (à cause de mes bras encore fragiles) et donc de courir "en contrôle".
Je démarre donc assez prudemment, même si la montée très sèche, sur une piste de ski, réveille tout de suite les mollets. Les appuis sont plutôt bons, il a fait froid cette nuit et la neige est dure. Pas de soucis non plus dans la descente suivante. Je me cale à une allure raisonnable, essaye de relancer dès que nous sommes sur les pistes damées, histoire de voir où j'en suis niveau vitesse et de tester mes sensations sur les parties les plus sécurisées. Je dois me situer aux alentours de la 70e place.
Un peu plus loin, je fais bien attention dans la première partie "trappeur", où l'on s'enfonce tout de même pas mal. Vraiment pas envie de me faire mal aux bras. Juste après, une longue zone bien roulante me permet à nouveau de bien relancer. Nous allons ainsi jusqu'au fond de la vallée, avant d'entamer une longue portion de neige bien plus cassante. Je n'ai jamais été très bon dans cet exercice où ma longue foulée n'a aucun intérêt, alors je prends mon mal en patience pour avancer comme je peux, sans trop me faire mal.
Le paysage est tout de même bien agréable même si je dois surtout regarder où je mets les pieds. C'est tout de même avec soulagement que j'aborde les derniers trois kilomètres, à nouveau sur piste, où je m'amuse à bien relancer pour remonter aussi quelques places. Après 2h51 d'un effort pas trop désagréable et pas trop intense non plus, j'atteins la ligne d'arrivée de cette première course de 2013, à la 55e place. Ca n'est pas si mal et c'est même plutôt encourageant pour la suite.
Le temps d'un déjeuner dans la salle de remise des prix bien chauffées et d'agréables discussions amicales, avec notamment Pascale Tierschaert et Claude Denaix, et je repars direction la Savoie, par une longue route très encaissée au départ, avec mes amis Bernard et Marie-Françoise Donzel, les infatigables organisateurs du Nivolet-Revard.
Un premier week-end de course bien rempli, qui m'a permis de retrouver le "circuit" et aussi de faire un nouveau point sur mon état de forme, pas si mauvais. Maintenant une semaine bien chargée m'attends, au cours de laquelle je vais essayer de faire progresser mes projets et de canaliser toute mon énergie dans le travail, sans penser trop à rien d'autre ou presque, ce qui n'est pas forcément plus mal.

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