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Les excès ça me connait

Publié le 17 janvier 2013 par Camille1617

Les excès ça me connait

On peut manger de tout mais sans excès. L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A haute dose, le tabac provoque le cancer… Ça vous arrête, vous ?  Moi, pas du tout.

Je dois bien l’avouer. L’excès, ça me connaît. Et ce, dans tous les domaines. Je fume beaucoup trop. Je ne mange pas, je m’empiffre. Je ne fais pas l’amour, je baise à outrance et j’abuse clairement de l’alcool, surtout en sachant que je suis capable d’ingurgiter des litres d’alcool en soirées sans avoir à dégueuler. Bluffant, non ? Lorsque je regarde une série, je ne m’arrête plus. Je regarde deux saisons en une soirée. Facile. Quand je suis énervée, mieux ne vaut pas rester à côté. Et le jour où j’aurai un vrai travail, je peux d’ores et déjà vous dire que je serais une accro du boulot.

Comment s’en sortir lorsque chaque petit plaisir devient une addiction ? Se réfréner ? Impossible. Plus je me prive, plus la chute sera excessive. Abuser jusqu’à en être dégoûté ? Mmh, non. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je n’ai jamais été dégoûté du chocolat, par exemple. Et croyez-moi, vous verriez la quantité industriel de chocolat que j’ai ingurgité dans ma vie, vous trouveriez ça vraiment incroyable. Alors quoi ? Continuer en attendant de voir lequel de mes péchés mignons va me tuer le premier ? C’est une idée.

Je suis tellement dans le « trop » que ça en devient flippant. Je passe mes journées à avoir envie de fumer ou de manger. Et puisqu’il n’y a rien de mieux que la clope après repas, il m’arrive parfois, et même trop souvent, de ne manger que pour mieux profiter de la cigarette qui s’en suivra. Pour ce qui est du sexe, plus j’en ai, plus il m’en faut. Donnez-moi un amant sexuellement obstinant, je deviendrais une véritable machine. A l’inverse, lorsque je suis en période d’abstinence (toujours forcée), je peux plus ou moins facilement m’en passer. Mais en plein ébat, personne ne m’arrêtera. Aucun tabou, aucune gêne, aucune pudeur. Juste beaucoup de sueur.

En fait, j’aime être excessive. Je suis entière. Je me donne entièrement pour tout. Dans le sport, j’aime ne pas m’arrêter. Continuer, aller à fond et me dépasser. Je ne fais jamais les choses à moitié. Je suis beaucoup trop ouverte : je fais confiance à n’importe qui, je pardonne beaucoup trop et trop vite, je ne suis pas rancunière. Je raconte ma vie en détail au premier inconnu qui me questionne, parce que je n’ai honte de rien. Oui, je suis entière. Ça m’a parfois coûté cher, mais la plupart du temps, j’en suis plutôt fière. Vous me voyez comme je suis, je ne vous cache rien, je ne joue pas avec vous. Que le courant passe, ou  non, ce n’est rien. Mais j’accueille à bras ouvert les gens qui souhaitent entrer dans ma vie.

Mais j’avoue ne pas supporter les gens qui me le reprochent. « Tu fumes trop » « Tu parles trop de cul » « Tu racontes trop ta vie » « Sois plus mystérieuse » « Si tu regardes autant de séries, c’est que tu t’ennuies ».

Non, les gars, c’est parce que J’AIME ÇA ! Si je pouvais, j’abuserais de tout, encore et encore. J’exagèrerais même le tout en le racontant. Je suis une démesurée qui s’assume, un excès à moi seule. Et ça me plait.

Et vous ? Si vous vous lâchiez un petit peu ?



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