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Django Unchained de Quentin Tarantino avec Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio, Samuel L Jackson

Par Kojimaemi

20366454_jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxTexas 1858. Le Dr King Schultz, chasseur de primes allemand, fait l'acquisition de Django Freeman et lui propose un marché. Il lui offre la liberté si Django l'aide à retrouver les frères Brittle. Ce dernier accepte, saisissant l'occasion de retrouver sa femme dont il a été séparé après avoir essayé de s'enfuir d'une plantation. Schultz forme alors Django au métier de chasseur de primes et l'accompagne dans la quête de Roomhilda, maintenant détenue par Calvin Candie.

Django Unchained valait-il d'affronter le froid et la neige pour aller au cinéma? Telle était la question quand je suis sortie de chez moi, godillots aux pieds et double écharpe autour du cou. Et bien oui! Impossible de ne pas être emballé après les 15 premières minutes du film. Tout est bon! L'image, les acteurs, la musique, le scenario... Un sans faute pour Tarantino. Et pourtant, je ne fais pas partie de son public conquis d'avance mais ce western spaghetti à la sauce moderne combine tous les ingrédients nécessaires pour être génial.

L'histoire commence par la rencontre entre Django et King Schultz, fantastique duo Jamie Foxx Christoph Waltz. J'ai beaucoup aimé ces deux personnages, surtout le Docteur ex dentiste devenu chasseur de primes. Il est d'une élégance rare au milieu des cow boys crasseux du sud des Etats Unis et il ne se dépare pas de son raffinement, même lorsqu'il a recours à la violence. Sa persistance à utiliser un langage châtié devient très drôle lorsqu'il est plongé dans une situation  dangereuse qui semble inextricable. C'est un personnage paradoxal car il tue (des hommes mauvais certes) pour vivre mais ne supporte pas de voir l'esclavage et ses dérives. Django est plus brut, plus sombre, plus cynique mais il conserve une certaine part de naïveté, du moins au début. Il faut voir le premier costume qu'il choisit en tant qu'homme libre! Face à eux, on trouve l'odieux Calvin Candie, excellent Leonardo DiCaprio que l'on a rarement vu aussi mauvais. Il est absolument détestable dans ses gilets brodés, d'une cruauté inouïe envers ses esclaves. Enfin, il y a Samuel L. Jackson, méconnaissable en valet soumis et perfide. Il est si sournois qu'il en est presque plus haïssable que son maître!

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C'est une obsession chez moi, je le sais, mais costumes et décors sont magnifiques. Pendant 2h45, j'étais plongée dans le sud esclavagiste, au milieu des champs de coton, admirant les superbes maisons blanches au milieu des plantations. A cela s'ajoutent la débauche d'hémoglobine et de violence presque jouissive que l'on attend de Tarantino ainsi qu'une superbe bande originale mêlant classiques du western et rap. C'est aussi un film très drôle, que ce soit à travers des scènes absurdes comme la chevauchée de Big Daddy et de ses complices avec un sac sur la tête, les tirades de King Schultz ou les morts bêtes pendant les fusillades.

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Le sujet de l'esclavage est assez difficile mais je n'ai pas vu le temps passer. Les situations horribles, les scènes violentes et humour se succèdent à tel point qu'un moment choquant peut devenir drôle. Il est tellement bien que je ne sais pas quoi en dire. Le premier Tarantino qui entrera dans mon humble DVDthèque!


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