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Neuromancien et autres dérives du réseau de William Gibson

Par Transhumain
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2046 de Wong Kar Wai (photographie : Christopher Doyle)

« D'une tempe à l'autre
  le sang de mon suicide virtuel
  s'écoule
  noir, vitriolant et silencieux
  
  Comme si je m'étais réellement suicidé
  les balles traversent jour et nuit
  mon cerveau »

 

Ghérasim Luca, L’Inventeur de l’amour

 

 

À l’occasion de la sortie de son nouveau roman Code source (Spook Country, éd. Au Diable Vauvert), suite annoncée d’Identification des schémas, je suis revenu pour le site ActuSF sur les premières œuvres de William Gibson, rééditées par J’ai lu en grand format en octobre dernier. Dès Neuromancien, le lecteur de Gibson est confronté à un style dont la poésie elle-même, certes indéniable – surtout en anglais –, est phagocytée par l’emprise de la technique, toute puissante. Son écriture n’est en effet que le reflet d’un monde réifié, d’où Dieu a été chassé. Désenchanté, donc. Ectoplasmique. Et c’est cette contradiction fondamentale – entre fascination et résistance – qui est à l’origine de l’esthétique gibsonienne.

Lire l’article : « Neuromancien et autres dérives du réseau – Note sur la poésie des cyberdécombres »


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