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Vous avez dit Sonmudo, Somnodu, Sumnu… quoi ?

Par Corée Et Compagnie @Coreeetcie

Après les nombreux récits d’une amie concernant sa nouvelle pratique de l’année, je décide de vous faire part de ce passe temps qui, avouons-le, à l’air fort agréable.

Bien entendu, je ne vous en parle pas de manière si hasardeuse puisque cette pratique est coréenne, et il s’agit du Sonmudo.

Mais qu’est-ce ?! Le Sonmudo (선무도) « son 선 » voulant dire « zen » et « mudo 무도 » étant l’art martial, est donc comme  son nom l’indique un art martial zen, basé sur la respiration, le bien-être, le contrôle de soi et aidant à réduire le stress. Vous y ferez donc, si vous venez à le pratiquer en tant que loisir, des exercices de respiration, de relaxation, d’assouplissement, vous y apprendrez aussi des postures (plus ou moins) énergétiques, etc.

Je ne prétends en aucun cas connaitre parfaitement cette pratique, ne l’ayant jamais essayé (mais ça ne saurait tarder, je  vous en dirai des nouvelles) et ne connaissant son existence que depuis peu donc c’est après de petites recherches  wikipédiastres, googlestres et autres que je peux vous donner un petit aperçu de la chose.

Le sonmudo serait donc l’art martial le plus ancien de Corée, avant connu sous le nom de « kum kan yung kwan » et était enseigné par les moines bouddhistes précepteurs de la caste guerrière Hwarang (qui était en d’autre termes la confrérie militaire du  royaume de Silla, royaume qui s’étend de 57 av. JC à 935).

Mais le Kum kan yung kwan se fait quelque peu « maltraiter » tout comme la culture coréenne dans son ensemble lors de l’occupation japonaise au 20ème siècle puisque comme tout occupant qui se respecte, le Japon faisait en sorte que la population locale se mette aux couleurs de son drapeau, mettant ainsi de côté la culture du coin.

Par ailleurs, alors que le Kum kan yung kwan était réservé à quelques moines voulant aller vers « l’illumination », c’est en 1984 que le Grand Maître Jeog Un Seol demande l’autorisation au Vénérable moine Grand Maître (si si si, c’est son titre) Yang Hik d’ouvrir le Kum kan yung kwan à un public plus large. C’est alors qu’il lui donna le nom de Sonmudo, l’objectif restant le même: connaissance de soi, ouverture au monde, humilité, respiration, santé.

En 1992, le Maître Jeog Un Seol ouvre le Centre Mondial de Sonmudo au sein du temple Golgul près de la ville de Kyongju (Sud-Est de la péninsule). En Corée le sonmudo reste apparemment encore très attaché à la religion mais ici en France par exemple  il est souvent pratiqué pour se détendre et supprimer tout stress existant (parce que oui, disons-le, nous sommes de grands stressés).



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