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Haut les coeurs mes braves lecteurs!

Par Zazainlondon
J'avais le projet de vous raconter encore des trucs super passionnants comme les élections américaines, la vie à New-York après Sandy, mon anniversaire fêté avec brio samedi dernier, ou encore la problématique de recevoir des copains avec la maison en évitant au maximum de se retaper les mêmes circuits touristiques londoniens, ou encore le fait que je ne pourrai malheureusement pas être de la fête mercredi prochain pour la remise des prix des "Golden Blog Awards" à Paris. 
Mari ayant décidé de m'abandonner 3 jours cette semaine, Bobonne reste à la casa avec les Nains (on va faire péter les pizzas et les âneries à la télé, ça va être Noël avant l'heure). 
Du coup, je n'aurai pas l'occasion de faire connaissance avec tous les autres bloggeurs qui ont participé au concours et qui, à priori, font preuve de suffisamment de fair-play même s'ils ne gagnent pas. Ce qui n'est apparemment pas le cas de tout le monde, quand on voit la mauvaise réaction de certains perdants qui frisent la connerie lourde.
Bref, aujourd'hui, je vais vous parler de l'ONG Alima.
Vous serez probablement surpris de me voir faire un peu d'activisme, j'ai toujours voulu adopter un ton léger sur ce blog car dès que j'aborde des sujets sérieux, j'arrive vite à raconter n'importe quoi.
Il se trouve qu'Alima a été fondé par mon jeune cousin Augustin. Augustin fait partie de ces gens qui sont jeunes, beaux, ultra-brillants et qui en plus se sentent concernés par la misère dans le monde. Il y a des gens comme ça dont l'implication dépasse la normale et qui se donnent les moyens de faire aboutir leurs projets qui, dans ce cas précis, consistent à sauver des vies. Respect.
Il faut des moyens financiers et du réseau certes, mais il faut avant tout des hommes et des femmes prêts à partir des mois, des années pour occuper le terrain. On a tous rêvé un jour de partir en mission humanitaire, se frotter à la misère humaine, apporter du sens à sa vie en donnant son temps à autrui. 
Mais dans le cas d'Alima, le destin a joué un vilain tour et j'ai appris avec effroi qu'un de leurs collègues, Aimé, s'est fait assassiner lors d'une mission au Niger, laissant derrière lui son épouse, son petit garçon d'1 an, Espoir et probablement une famille plus élargie qui dépendait de son salaire.
Bien sûr, l'information ne transpire nulle part aux infos, cela n'a apparemment pas assez d'importance... Dans quel monde vivons-nous...
Si vous souhaitez aider sa famille, qui n'a plus rien, il vous suffit juste d'envoyer vos dons, ici.
Merci.

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