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Mongol : Gengis et fils

Par Gary

3a7d22c5e23649d2d306a14a077c6a52.jpgMongol vient de sortir ce mercredi dans les salles. De mémoire, il s’agit d’un des tout premiers films russes à grand spectacle depuis l’éclatement de l’empire soviétique. La Russie, terre de cinéma et de quelques uns de ses fondateurs avait disparu du planisphère Septième art depuis bien longtemps.

Mongol retrace la première partie de la vie de Temudjin, esclave puis jeune chef tribal destiné à devenir le grand Gengis Khan. A sa mort, il a conquit la moitié du monde, de la Corée à l’Ukraine. Considéré comme le fondateur de l’empire mongol, il est une figure adulée en Mongolie. A tel point que les officiels ont baptisé l’aéroport d’Oulanbator, la capitale du pays, de son nom. Gengis Khan était déjà le nom d'une bière, d'une vodka...

Ironie du réalisateur Sergei Bodrov. Son film est une hagiographie de l’un des plus féroces envahisseurs qu’ait connu la Russie. Bodrov se défend dans un entretien qu’il a livré au Figaro : « J'avais envie de rétablir la vérité à son sujet, de lutter contre les stéréotypes et l'histoire officielle ».

Dépaysement total, la bande annonce en russe :


L'acteur principal, Tadanobu Asano est japonais. Très connu là-bas, il a joué dans Zatoichi, le film de Takeshi Kitano. Vous voulez en savoir plus sur cet acteur, cliquez ici.

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