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L’Ecole est la pays de la poésie !

Publié le 17 février 2013 par Halleyjc

Les poésies ne se trouvent pas sous les pas d'un cheval... Quoique....

Dans l'allée principale du cimetière de Sainte-Anne la douzième tombe à gauche porte cette épitaphe : « Ci-gît Henri Jean-Louis, qui n'eut ni gens ni louis et qui en rit. » On raconte qu'un jour le cheval de Henri Jean-Louis dit Bagio'o fit un écart et chuta. Quelques amis qui avaient assisté à cette scène s’inquiétèrent tout de suite car ni le cheval ni le cavalier ne se relevaient... Ils s'approchèrent dont du lieu de l'incident et découvrirent le poète, car s'en était un, couché sous le cheval et en train d'écrire sur un petit calepin... « ne vous inquiétez pas mes amis... cette chute ma inspiré et je composais un poème ! »

C'est vous dire donc qu'une poésie peut vous tomber dessus à la moindre incartade de votre monture. Mais les plus belles poésies sont incontestablement celles de notre enfance.

Voici le témoignage émouvant de Brigitte à la lecture de Prière d’un petit enfant nègre ! Extrait de « Balles d’or » de Guy Tirolien : "Rentrant de Guadeloupe j’ai retrouvé ce cher poème. Comme beaucoup il raisonne dans ma tête depuis l’enfance sans me rappeler le nom du poète  Une guide m’a donné le nom de Guy Tirolien. J’ai suivi ses pas à Marie Galante. Je comprends l’amour de son île. Il est né en février 1917 comme mon père qui m’a fait aimer la littérature.

C'est l'un des 54 commentaires, reçus sur mon Blog, à propos de ce poème mémorable de notre grand poète de Marie-Galante. Le nombre de visiteurs depuis sa publication est de près de 10 000 et les demandes de traduction sont nombreuses pour l'anglais, l'espagnol, le Russe et le Chinois. Et ces commentaires proviennent de France, de Navarre, d'Afrique et des Antilles, tous aussi émouvant, témoignant du talent reconnu de Guy TIROLIEN et insistant sur le fait que ces mots tournaient à longueur de temps dans leur tête à ce point de pouvoir souvent réciter le texte en son entier.

Autre poétesse et même son de cloche pour notre chère Morne-à-Lienne, maintenant italienne Florette MORAND. Il suffit de cette petite phrase "Sont venus les grands vents", pour que se déchaînent dans nos têtes les mots les plus émouvants jamais écrits sur les cyclones.

Mais ne croyez pas que le petit Guadeloupéen se limitait aux poètes des Antilles ! que nenni ! J'entends encore mon Beau-Père, qui adorait Moune de Rivel (une petite fille de Henri jean-Louis Baghio'o) à près de 100 ans réciter toutes les vers de ce poème de Victor Hugo : "Ce siècle avait deux ans !" et son fils Jean le chagrinant sur un mot inversé.

Aujourd’hui j'observe mes petits enfant et découvre avec plaisir et curiosité leurs récitations. Je les imagine dans un demi siècle d'ici se souvenant des poèmes découverts du temps de leur tendre jeunesse. Et je souhaite aux poètes de maintenant qui écrivent pour nos enfants le même succès que Guy TIROLIEN, Florette MORAND ou Victor HUGO.

Un petit salut à Arlette Rivière dont l'un des poèmes a été choisi par une institutrice de Fontaine en Isère. Le Cyclope que vous pouvez lire sur ce Blog :

http://halleyjc.blog.lemonde.fr/2013/01/18/le-cyclope-pour-manon/

Retrouvez aussi Agnès Rivière ici :

http://fr.scribd.com/doc/2289029/Les-poesies-moi-ca-me-dit-de-Riviere-Agnes


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