Magazine Séries

Critiques Séries : Deception. Saison 1. Episode 7.

Publié le 19 février 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

deception-meagan-good-tate-donovan

Deception // Saison 1. Episode 7. Tell Me.


Ce que j'ai toujours trouvé dommage dans Deception c'est qu'elle n'a jamais utilisé pleinement son potentiel. Elle s'éparpille dans des dizaines d'intrigues différentes jusqu'à se noyer. Ce qui aurait pu être un soap tout à fait correct (et Deception en prenait un peu la direction sur les derniers épisodes proposés avant "Tell Me"), est devenue une machine sans âme. Car au fond, l'écriture de Deception est très robotique, proche d'un univers glacial qui ne donne pas envie de pénétrer pour en voir les moindre recoins. Notamment l'intrigue autour du Lyritol, le dernier médicament en date de la société familiale des Bowers. Edward faire des découvertes accablantes, mettant en cause les essais cliniques trafiqués. Même s'il tente de prévenir Julian des drames que cela pourrait engendrer (la mort innocente des utilisateurs du produit), elle n'y parvient pas et décide d'en arrêter là. Tate Donovan y a mis toutes ses tripes dans l'épisode et ce n'est pas suffisant. Alors que demander de plus ? Je me le demande réellement.
Surtout que Deception avait de quoi devenir une vraie petite série intelligente de ce point de vue là sauf que tout est si bâclé. J'ai eu l'impression de voir une sorte de concentré sans que la série ne prenne le temps d'expliquer le pourquoi du comment. Tout passe alors du coq à l'âne, sauf que l'âne est malade. Pendant ce temps, Joanna est identifiée par une bloggueuse de ragots, une sorte de  Gossip Girl en somme. Sauf qu'elle est actuellement en pleine investigation dans une boulangerie russe. L'un des employés étant l'homme qui a fait irruption dans la chambre d'hôtel qu'elle partageait avec Julian aux Bahamas. Encore une intrigue navrante. Meagan Good, en plus de ne pas être crédible en flic, commence sérieusement à montrer ses limites pour ce qui est du reste de son personnage. Si sa relation avec Mia avait évolué dans le bon sens, l'actrice n'y met pas du sien et les choses vont donc de mal en pis. Pis, Joanna ne sert strictement pas l'histoire de la saison dans cet épisode. Et avec cela on veut nous donner envie de revenir ?

deception-julian.png
De son côté Mia fait sa crise d'adolescente prépubère. Alors qu'elle est consignée par sa grand mère (ou mère adoptive comme vous voulez) à rester chez elle, elle va organiser une fête avec tous ses amis. Sauf que Haverstock débarque pour lui annonce qu'il est... son père. Tada. Pauvre John Larroquette quand même. Se retrouver à incarner un personnage à côté de la plaque comme celui de Haverstock. Je n'en dirais pas plus, Deception reste une déception. Finalement, ce nouvel épisode mettait en avant le pire de la série. Ce que je n'aime pas chez Deception c'est son côté farci. Elle veut trop bourer ses spectateurs de choses et autres sans qu'il n'y ait une véritable cohérence entre les deux. C'est dommage car il y avait de quoi aller beaucoup plus loin. Surtout que l'épisode précédent n'était pas si mauvais que ça et avait mis en place les bases d'une suite qui ne pouvait être que meilleure. Un avenir radieux qui n'arrivera donc jamais. Encore une série qui ne sait pas ce qu'elle veut. Il ne reste que 4 épisodes. J'ai fais le plus gros.
Note : 3/10. En bref, niaiseries sur niaiseries.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines