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Détour Mortel 5

Publié le 22 février 2013 par Olivier Walmacq

Wrong-Turn-5-Bloodbath-Poster

Genre : Horreur

Année : 2012

Durée : 1h26

L'histoire : Dans une petite ville de l'ouest de la Virginie se déroule le célèbre Festival Des Montagnards, durant la période d'Halloween. Cette réunion de gens déguisés et masqués est surtout propice à une véritable nuit de folie. Mais, quand une famille de cannibales consanguins débarquent dans la ville, les choses tournent au cauchemar.

La Critique De Titi70 :

Et c'est reparti pour un nouvel épisode de la saga Détour Mortel, le dernier (pour le moment). Pour l'occasion, les responsables font de nouveau appel au monsieur catastrophe de la franchise, Declan O' Brien, l'homme qui avait si bien su enterrer la saga bien profond depuis le troisième épisode.

Au niveau du casting, comme d'habitude, aucun acteur connu à l'éxception de Doug Bradley, que les amateurs de la franchise Hellraiser connaissent bien pour son rôle du charismatique Pinhead.

cannibale

Suivant la direction prise dés le quatrième opus, ce nouvel épisode se déroule juste après son prédécesseur et avant le premier film (vous suivez ?).

On retrouve donc notre famille de cannibales dégénérés qui ont donc quitté leur sanatorium (on ne cherchera pas à savoir pourquoi ) et vivent en pleine foret sous les ordres de Meynard, leur patriarche qu'on a déja pu apercevoir dans les épisodes 1 & 2 et qui est ici plus jeune.

Alors que se déroule une grande fête dans la ville voisine, celui ci est arrêté alors qu'il tente de piéger une bande de jeunes. Enfermé dans la cellule d'un commissariat, Meynard va donc être libéré par ses garçons qui vont, entre temps, prendre un malin plaisir à faire un véritable massacre dans ce petit bled jusqu'alors tranquille.

entérré

Comme vous pouvez le voir à la lecture de ce résumé, qui a du donner la migraine par sa complexité au scénariste, ce cinquième opus abandonne donc les fameux bois pour une ville déserte où est censé se dérouler un festival attirant du monde (pas flagrant vu que l'endroit est désert, tout le monde à l'air d'ètre déja parti se coucher).

Vous pensiez que le réalisateur ne pouvait pas faire pire que les deux épisodes précédents ? Bienvenue dans Détour Mortel 5. Avec son nouvel opus, Declan O'Brien nous offre ici un trio de tueurs au visage maquillé grossièrement à la truelle et qui se contentent de rire bêtement ou de grogner. Autant dire que leur apparence fait franchement sourire et qu'on est loin des maquillages de Stan Winston pour le premier film.

Le film nous offre également de nombreux meurtres et notamment de personnages dont on se fout totalement, car peu en rapport avec l'intrigue de base (la journaliste qui se fait couper les doigt, le jeune flic). Lorsque l'histoire démarre vraiment, les choses s'agravent, car, notre trio de tueurs cannibales nous sort des pièges digne d'un épisode de Saw, avec un type qui se fait ouvrir le ventre lorsque sa copine tourne une poignée de porte, un jeune enterré jusqu'à la tète dans un terrain central et qui voit arriver sur lui une tondeuse à gazon et j'en passe.

Détour Mortel 5

Encore une fois, malgré le brouhaha, personne ne vient intervenir pour sauver les victimes, malgré une fète censée se dérouler pas loin.

Bref, tout cela n'est franchement pas crédible, à l'instar de cette scène où un des cannibales tente de mettre dans la bouche d'une blondasse ses propres tripes, une séquence franchement nawak dont l'intérêt m'échappe. Par contre, la mème fille qui continue de respirer avec le ventre ouvert, chapeau pour la cohérence.

Quand à Doug Bradley, l'acteur semble beaucoup s'amuser dans son personnage (qui, au passage, dans une scène, transforme les cannibales jadis si menaçants en gentils toutous qui se contentent d'obéir). Malheureusement, étant donné qu'il passe les trois quart du film enfermé dans une cellule, autant dire que sa participation est limitée.

Bref, ce cinquième opus est un gros navet. L'esprit de la franchise à été désormais remplacé par un mauvais torture porn (pléonasme ?).  Un film au scénario rachitique, peuplé de personnages stupides, ininterressants et qui ne dégage qu'un ennui profond. En espérant que la saga s'arrête la, mais rien n'est moins sûr.

Note : 02/20 (pour Doug Bradley que j'aime bien malgré tout)

Note Naveteuse : 14/20


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