Alors que le livre de Marcela Iacub, une ancienne maîtresse de DSK, intitulé « Belle et bête » doit sortir ce mercredi 27 février 2013, celui-ci fait déjà beaucoup de bruit. L’ancien directeur du FMI attaque en justice l’auteur, sa maison d’éditions STOCK mais également le Nouvel Observateur qui a publié la semaine dernière les « bonnes feuilles » du livre.
Les avocats de Dominique Strauss-Kahn viennent d’annoncer ce lundi qu’ils avaient l’intention de demander la saisie du livre de son ancienne maîtresse Marcela Iacub à paraître mercredi 27 février.
DSK a assigné Marcela Iacub ainsi que son éditeur STOCK pour atteinte à l’intimité de la vie privée. À ce titre, il lui demande 100 000 euros de dommages et intérêts, l’apposition d’un encart sur chaque exemplaire ainsi que la saisie du livre à titre subsidiaire. Il a également attaqué Le Nouvel Observateur afin de le condamner à lui verser 100 000 euros de dommages et intérêts ainsi qu’une publication judiciaire couvrant intégralement la une du magazine.
Ancienne chercheuse argentine, Marcela Iacub aurait eu une liaison avec l’ancien directeur du FMI de la fin janvier 2012 au mois d’août de la même année. Dans son livre, qui mêle réalité et fiction, elle raconte cette liaison dont le personnage est directement inspiré de Dominique Strauss-Kahn. Sans le nommer, elle décrit celui-ci comme un être mi-homme/mi-cochon.
Dominique Strauss-Kahn, dans un courrier adressé à Jean Daniel, fondateur du Nouvel Observateur, exprime son « dégoût » et fustige « le comportement d’une femme qui séduit pour écrire un livre, se prévalant de sentiments amoureux pour les exploiter financièrement ».
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