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"LaContrie", où tradition et modernité s’étreignent

Publié le 27 février 2013 par Fabricegil @thenewreporter

Atelier-boutique sis 11, rue de la Sourdière à Paris, LaContrieimagine et conçoit une collection de sacs sublimes et intemporels - Exclusif.
Portée par la santé florissante du secteur artisanal/savoir-faire ainsi que par l’engouement des français et des étrangers pour les articles de cuir, la maroquinerie a depuis longtemps le vent en poupe. Issu d’une tradition ancestrale de vrais artisans, elle sait aujourd’hui s’adapter aux nouvelles exigences de technicité et de créativité propre à son métier. Une aspiration que LaContriese plaît à revendiquer.

Edwina de Charette de La Contrie

LaContrie : c’est son nom, tout simplement !Le nom d’une jeune femme amoureuse des belles choses dont l’éducation aristocratique ne laisse pas insensible. Mais attention, pas n’importe quelle aristocratie : je parle de la vraie, celle du cœur, celle de l’honneur, celle des gens simples et accueillants. Oui, Edwina de Charrette de La Contrie incarne tout cela à la fois avec cet attrait contemporain, cette pointe rock’n’roll qui la rend si plaisante.
A ses débuts, Edwina entame une carrière professionnelle comme assistante de production dans une maison de disques, fraîchement diplômée d’une école de communication. Devenue, par la suite rédactrice en chef de l’émission de Thierry Ardisson – Paris Dernière, elle cesse de travailler pour se consacrer pleinement et uniquement à sa vie familiale.LaContrie ? La chose est venue assez naturellement, pour la jeune femme qui désirait s’offrir un sac sur-mesure. Après avoir poussés de nombreuses portes de maroquiniers, d’artisans indépendants et autres spécialistes du prototype, elle réalise que son souhait est difficilement exhaustif. "Je savais exactement ce que je voulais. Je cherchais du cuir Barenia sans en connaître le nom, je voulais un sac qui se patine, qui s’use… dans une version un peu rock. Un sac qui fasse vieux assez rapidement."Déterminée, Edwina effectue donc intégralement son sourcing. Elle se rend au Salon du cuir, effectue des recherches, apprécie le toucher des matières et rencontre les gens du métier. "J’ai commencé à créer des maquettes… et je me suis rendu compte que le process était franchement complexe, suivi d’une fabrication onéreuse… surtout pour un sac fini au-delà de 6 mois voir 1 an. Et puis, je me suis dit – ce n’est pas possible d’aboutir à un tel résultat."Au fil de ses rencontres, au cœur de la profession, le désir d’avancer dans la création de maroquinerie va germer. Il va naître aux côtés d’un artisan indépendant qui œuvrait pour une maison d’excellence. Sans formations spécifiques ni préalables, elle entre dans son atelier. Elle y apprend la couture fait-main et monte fièrement son premier sac. Une vocation s’éveille.Une seconde rencontre va changer le cours des évènements. Un deuxième artisan se joint au duo déjà formé. En totale remise en question, doués respectivement d’un talent peu valorisé par les petites et grandes maisons, Edwina propose à ses deux compères de la suivre dans une nouvelle aventure : la création de son propre atelier. Et c’est ainsi que LaContrienaît. Pour s’assurer de l’impact esthétique qu’engendrerait ses sacs auprès d’une clientèle avertie, Edwina dévoile plusieurs prototypes à ses amies qui valident, sans sourciller, le travail précisément accompli. "Je n’avais pas ouvert mon atelier, que j’avais déjà des commandes !" dit-elle en souriant.

de haut en bas : Sac "Saint-Roch" L en taurillon noir / à partir de €3390 - Sac "Rohan"
M en taurillon canard finitions Palladium / à partir de €2760

Ni tendances, ni mode chez LaContrie, non… et ce n’est pas plus mal.Seul le style, la patte et la signature subsiste. Une "écriture" intemporelle misant sur un choix judicieux de matières, de détails sobres… un produit relatant cette touchante complicité existante, entre tradition et modernité. "LaContrie travaille dans un objectif de durée, d’intemporalité contraire aux logiques de mode. Ici, la maroquinerie est artisanale avec tout ce que cela suppose de technicité et de gestes ancestraux. Ce procédé ne peut et ne doit – en aucun cas – changer". Un code de l’honneur, un savoir-faire appliqué au monde d’aujourd’hui.
Une commande ? Rien de plus simple : il faut choisir parmi les six modèles existants. Définir ensuite la taille, le cuir et la couleur du sac dans les soixante tonalités proposées. Le choix des "bijoux*", la fermeture à glissière, et les poignets sur-mesure sont également sélectionnés. Les surpiqûres et l’emplacement des initiales s’il y a lieu, complètent le tout. "Je m’active pour commander le cuir choisi. Une fois reçu, on le découpe, on le refend, on le travaille, on l’assemble, on monte le sac et 8 semaines plus tard le/la client(e) obtient sa commande. Dés que possible, durant le procédé de fabrication, on prend des photos. Ce système permet d’échanger avec le/la client(e) les informations relatives à la fabrication de son sac. Pratique pour les personnes vivant à l’étranger !"
Sans compter les créations en édition limitée comme le parapluie en cuir noir, véritable œuvre d’art inspirée de l’artiste surréaliste Meret Oppenheim pour le Cabinet de Curiosité de Thomas Eber, LaContrie n’a de cesse de parler au monde avec patience, rigueur et précision. Au regard de l’affluence de ses client(e)s, LaContrie signifie avec zèle qu’il existe toujours une place de choix dans l’Artisanat, dont l’envie insatiable de qualité et d’honnêteté fait fureur. En accord avec elle-même, fière de son travail et de son discours, Edwina de LaContrie expose sa vision identitaire française du savoir-faire maroquinier."La facilité mène aux difficultés" telle est sa devise.Assurément, le sens artistique d’Edwina de LaContrie est sans aucun doute, à nul autre pareil. Fabrice Gil*bijoux:  fermoirs et liens metalliquesLaContrieatelier-boutique ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h 11, rue de la Sourdière75001 Parist/ +33 1 49 27 06 44www.lacontrie.com

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