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Il était une fois un tirailleur français pour libérer le ...

Publié le 03 mars 2013 par Zako

Il était une fois un tirailleur français pour libérer le Mali. Hommage aux soldats français et tchadiens morts pour le Mali.
Honte aux dirigeants de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui ont laissé pourrir la situation afin d’en tirer un profit financier : Ces boloss ont demandé d’être payés avant de pouvoir déployer une armée ouest africaine au Mali – Ils ont  empoché la bagatelle  de 850 millions de dollars sur le dos du Mali mais on ne  voit pas de soldats ouest africains sur le terrain qui jouent le rôle de sous-fifre, « du médecin après la mort »sur le terrain. Honte à l’Onu, à l’union africaine incapable d’assurer la sécurité d’un des Etats membres de l’organisation livré à la guerre contre le terrorisme international. Quelle était la situation au Mali ? Le Mali est un pays fragile, déstabilisé par des coups d’Etat à répétition, qui mettent à mal le développement du pays : Le coup d’Etat du 22 Mars 2012 est le troisième après ceux de 1968 et 1991 – un record en Afrique- A cette date, des officiers de l’armée nationale déposent le Président Toumani. Les putschistes ne restent pas  au pouvoir.  « Ils arrivent, foutent la merde et s’en vont ». Un gouvernement par intérim voit le jour sous la pression de la communauté internationale mais il est très vite dépassé par les évènements : Des islamistes lourdement armés, défiant la rébellion TOUAREG et profitant de l’absence pouvoir réel occupent désormais le Nord-Mali où ils exaltent l’instauration de la charia (voile intégral pour les femmes, mains coupées pour les voleurs de volaille etc...)Ces islamistes viennent d’horizons divers. Ils se réclamant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, de groupes salafistes Ansar Dine ou mujao. Ils formaient dans un passé récent le bataillon des djihadistes en Afghanistan, au Maghreb, des « talibans » africains ayant combattu aux côtés des troupes de Kadhafi contre les forces de l’Otan. Ils avançaient sûrement vers le sud du Mali où l’absence d’autorité semblait accélérer leurs pas. Rappelons que le différent  sur la question de l’autonomie du Nord-Mali opposant les gouvernements successifs maliens à la rébellion est une histoire secondaire datant de 1958, bien avant l’indépendance. C’est une affaire intérieure qui émousse de temps en temps la vie politique et sociale de ce pays et qui n’est pas à l’origine de ce qui se passe en ce moment au Mali où La rébellion touareg est l’alliée principale des troupes étrangères dont la France, dans ce désert hostile. Le Nord du Mali est une zone de non-droit (trafics illicites) où  ces fondamentalistes religieux transportent leur violence au nom d’Allah. Il y a urgence ! Donc la France. A quel prix la France intervient-elle au Mali ? La France intervenait  en général militairement en Afrique francophone pour chasser un dictateur indiscipliné : Elle l’a fait en Guinée, en Centrafrique, au Tchad pour renverser Sékou Touré, Bokassa ou Hissène Habré. Elle aidait souvent  un protégé à prendre le pouvoir - par la force-  au Gabon et en Côte d’ivoire pour installer Bongo et tout dernièrement  Ouattara. La France est le dernier prix Nobel de la paix 2012.A ce titre, elle fait entendre sa voix « humanitaire » mais  n’attend pas jouer le rôle de gendarme en Afrique  qu’on  lui reprochait. Pour le cas du Mali, l’intervention française était nécessaire pour « libérer » le peuple, traumatisé par une année d’occupation  (Gao, Tombouctou et  Kidal, ces villes historiques du Nord, patrimoine culturel, tombées dans les mains des islamistes), pour éviter que ce pays devienne une des bases arrière du terrorisme islamique aux portes de l’Europe. La libération du mali n’est pas achevée : Des combats entre les troupes franco-tchadiennes et les djihadistes continuent aux frontières de l’Algerie. La difficulté vient du fait que les djihadistes se dissimulent dans la population et posent des attentats à l’explosif, à la voiture piégée, aux mines personnelles. Ces derniers excellent dans les enlèvements de personnes contre des rançons. La France libère le Mali mais expose la vie de ses ressortissants en Afrique : Une dizaine de français sont en ce moment pris en otage et leur libération dépendra peut-être de l’issue du conflit. Les risques sont élevés mais tant qu’il y a de la vie, il y a  de l’espoir. Zako gnali

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