Voilà. Pour ceux qui savent lire les signes timides, il est là. Le printemps nait en février, dans le silence et sous la neige. Mais ce n'est qu'en mars qu'on réalise qu'il est déjà arrivé, discret.
J'avais besoin de lumière qu'il apporte chaque année, tant que la Terre tourne. Besoin d'être rassurée avec un peu d'inéluctable. L'instabilité de mes émotions et la sensation prégnante de tomber toujours dans le même piège, toujours dans les mêmes comportements néfastes s'atténue toujours au changement de saison.
Avec le printemps, tout va mieux.
On enterre ce qui doit être composté et on le laisse pourrir tranquille, au chaud, enfouis. On se concentre sur les nouvelles pousses, sur les graines.
On se concentre sur l'avenir.
Je tiens à remercier tout ceux qui ont laisser des commentaires et des messages sur les réseaux sociaux suite à mon article précédent "La panne sèche". Je n'ai pas encore mobilisé l'énergie pour vous répondre mais j'ai été vraiment très touchée par vos retours.
Et je me sens mieux. Libérée.
Alors, voilà.
Merci.
Je vous laisse dans la compagnie calme du square des Batignolles et de ses habitants végétaux et à plumes.
Quand la sève monte...
Fluffy !
Fallen
Promesses roses
Chaleur
Zen
Un monde à ma mesure
Hanami précoce
Résistance
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