Guy pour vous les hommes: Les sources de motivation …

Guy, Pour vous les Hommes : Des hommes, du gras, des maths.

Puisqu’un peu de sociologie ne nuit pas, et que « cette rubrique est censée, sous couvert d’humour, mettre en exergue les différences et travers homme/femme, au fil de quelques histoires du quotidien, brodés autour du dénominateur commun du site : la course à pied »…

 (Oui, alors je tiens à préciser que ce sont les trois lignes de briefing que j’ai reçu de Josy et de son associée, co-gérante et despote notoire de cette plate-forme avec un gentil « et démerde toi, si tu veux avoir une paire de pompe, et la paix à la maison… accessoirement ! ». Bref, loin de moi l’idée de faire du syndicalisme de bas étage, mais bon, hein, à l’heure où l’ultra-capitalisme réduit l’homme et ses conditions de travail à néant, il faut savoir être revendicatif, quand sa situation le justifie. (#kikoudodoetpablo). Passons, c’est dit !)

… donc, puisqu’un peu de sociologie ne nuit pas, intéressons nous à un sujet hautement capital, qui plus est lorsqu’il est question de « d’endurance » (donc de souffrance) : les sources de motivation.

Chronique de Guy Numéro 3 : Qu’est ce qui fait courir les hommes ?

Alors voilà, commençons par imaginer, avec un brin de malice, quels pourraient être les résultats d’un sondage libre, sur un panel de joggeuses, issues d’une réunion Biba/Josy sur la préparation mentale et vestimentaire de l’Eco-trail (le fameux).

« La course, c’est mon défouloir… j’y évacue toutes les frustrations de mon quotidien : mon mec qui me fait chier, mon banquier qui m’emmerde et mon patron qui en rajoute.. ! » (vannedlr : on peut comprendre, surtout si les trois ne font qu’un.)

« Moi, je cours simplement parce que j’aime ça… pendant une heure, je m’évade, je pense plus à rien, rien n’existe … mes emmerdes restent sur l’asphalte. »

« Mon moteur à moi, c’est le dépassement de soi, avec la course, je me crée de nouveaux défi, je vais chercher au fond de moi-même… ».

Voilàaaa… on va éviter de commenter ces pseudo-excuses d’exutoire à la con… non pas que je manque d’envie ou d’inspiration, mais bon..! Hein ! L’heure n’est pas à la polémique, mais à l’exposé !

Donc, vous l’aurez bien compris, les mecs, ils courent, mais ils s’en foutent un peu de tout ça. Peut être parce qu’ils sont un peu plus cons, ou un peu plus pragmatiques, ou un peu plus honnêtes… Allez savoir !

Car nous, si on court, c’est pour une raison simple : LE GRAS.

Et plus précisément, pour lutter contre l’-inéluctable- équation suivante :

Le but ultime étant de ressembler à ça :

Pour se faire « mater » – le plus longtemps possible – par ça :

Ah ! Avouez que pour l’instant, à l’instar de nos amis du sexe f… opposé, le raisonnement est d’une extrême cohérence. Alors, continuons avec les mathématiques, pour expliquer la première étape de la mise en action.

1. A.   Les facteurs déclencheurs de l’acte de course : « Théorème des plis ».

Là, le calcul est très très simple, et s’appuie sur le très très classique : « Théorème des plis ».

Assoyez-vous. Buste droit, jambe pliées, de 90 à 100° (vers l’avant, évidement !).

(Astuces : les toilettes font souvent office de support idéal.)

Baisser la tête, les yeux aussi. Compter les plis.

1)   Pas de plis. Vous êtes en forme, c’est presque vulgaire.

2)   1 pli : ce n’est pas dramatique… après tout : vous êtes plié !

3)   2 plis : Allez courir.

4)   3 plis : Dépêchez vous.

5)   Vous avez des abdominaux : cassez vous d’ici, postulez cher Abercrombie, vous n’aimez pas vivre… !

C’est aussi simple que ça. Combien ? Quoi combien ? Combien de temps… ?! Ah… ! Et ben là encore, la logique l’emporte…

1. B.   Le temps de course : « théorème de l’angle des poignées ».  

Ne bougez pas, restez en place.

Notez les deux excroissances mollassonnes qui jonchent vos hanches. (NDLR : Ne vous inquiétez pas, c’est normal : ce qui n’en n’ont pas du tout sont en mauvaise santé.)

Munissez-vous d’un rapporteur.

Mesurez l’angle du départ de celles-ci, confronté à l’alignement du buste (l’angle « P° »), et appliquez la formule suivante :

Cos P° = Le cosinus de « l’angle de Poignée ».

a = votre âge.

E = le nombre d’excès de la semaine (=substances lipidiques, ou composés à base d’éthanol)

Pli^-1 = le nombre de plis à perdre.

Vous obtenez votre coefficient « Running Time », qu’il vous suffit de diviser par 7,89 pour obtenir votre temps de course en minute.

Et voilà, Mesdames, vous voyez comme la vie peut être simple, et le sport rationnel, quand il ne s’appuie que sur du factuel…

Allez, on fait la pause. 15 minutes, pas plus !

Guy