Magazine Bons plans

I love you like a love song Baby

Par Agathesp

Selena Gomez & The Scene

I love you like a love song Baby

Samedi après-midi, au milieu de mes hordes de touristes d’Europe de l’Est, j’ai vu tout d’un coup apparaître un visage familier: Celui de l‘Ami d’Enfance.

C’est déjà la seconde fois qu’il me fait le coup du « je viens te voir par surprise », et si il y a quelques années de ça, une telle situation m’aurait mise dans un état proche de l’apoplexie, maintenant que je suis devenue une presque-trentenaire pleine de confiance, la situation me met le smile pendant des jours et c’est jouissif!

You are beautiful, like a dream come alive, incredible*

Disons les choses clairement: jusqu’à mes 20 ans j’étais folle amoureuse de lui, avec un pic autour de mes 17 ans où j’étais carrément transie d’amour. A cette époque je me disais que si un jour il se déclarait, je laisserais tomber n’importe quel mec pour lui (en même temps, j’avais 10 kilos en trop et un style pas très glam’, je risquais pas grand chose niveau mecs)

Constantly, boy you play through my mind like a symphony*

Malheureusement pour moi, il n’y a pas eu de « happy end » en mode « la Belle et la Bête ». Il ne s’est jamais déclaré et ne le fera surement jamais même si je suis devenue une bombe même si j’ai beaucoup changé.

Avant cette visite surprise, il y en avait eu une autre en plein mois de juillet alors que je bossais encore au restaurant. Il devait être pas loin de 19h et je savourais une clope en essayant de me calmer le plus possible avant un service qui risquait d’être chaud. C’est là qu’il est apparu, au milieu d’une foule compacte, je l’ai tout de suite vu (C’est-à-dire que même si il entrait dans une pièce en même temps que Bradley Cooper et Daniel Craig, je ne verrais que lui). A ce moment là, j’avais beau être à des kilomètres de penser à lui, j’ai bombé le torse et j’ai fait un rapide check mental de ce à quoi je ressemblais: Bon point, j’étais hyper sexy avec la robe noire qui me rend bombasse à tous les coups. *ouf*

There’s no way to describe what you do to me.You just do to me. What you do?*

On n’a pas beaucoup parlé parce que quand un touriste à faim, il n’en a rien à foutre que la serveuse parle avec l’homme de sa vie. Mais je garde un souvenir confiant de cette rencontre furtive.

D’autant que quelques mois plus tard, lors d’un tête à tête au restaurant, après pas mal de verre de vins, il m’a reparlé de ce soir de juillet.

« Les potes avec qui j’étais ce soir là, tu leur a tapé dans l’œil » (oui, l’ami d’enfance a parfois des expressions obsolètes) « Je leur ai dit « qu’est-ce que vous croyez les gars, je ne connais que des belles filles moi »"

And it feels like I’ve been rescued, I’ve been set free*

Je me délecte de ce compliment caché depuis 3 mois déjà, à mon avis ça va me faire toute l’année!

D’autant qu’il en a remis une dose en passant me « faire un bisous » samedi et que j’étais encore au top du fashion et de la bombassitude (j’avais pas fait exprès en plus)

Alors oui, je me vante un peu dans cet article et ça fait du bien et oui, les mecs représentent pour moi une faiblesse pire que les oursons en guimauve mais comme dit le Mari « c’est pas parce qu’on est au régime qu’on peut pas regarder la carte » alors si il le dit… Et oui j’adore cette chanson, même pas honte!

Tiens, je te met le clip pour la peine.

(Toutes les allusions au fait que je sois une « bombasse » est évidemment à prendre au millième degré)


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