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Profession, éleveur de fourmis...

Publié le 16 avril 2008 par Chantal Doumont

Profession, éleveur de fourmisProfession, éleveur de fourmis...

Drôle de passion, drôle de métier. Dominique Dewulf est éleveur de fourmis.

Ne cherchez pas de grands bâtiments : c’est dans sa maison de La Gorgue (Nord) que Dominique Dewulf élève pour les commercialiser des milliers de fourmis.

L’enseignement et la science pour clients

C’est en 2006, après plusieurs emplois précaires, que ce myrmécophile de 38 ans a créé la seule société française de vente de fourmis, sous forme de colonies complètes, avec la reine.

Ses clients ? Des laboratoires scientifiques ou des facultés, des étudiants, des particuliers, mais surtout des enseignants qui utilisent les insectes dans le cadre de projets pédagogiques. Mais sa passion est ancienne. Citadin, il a découvert « un monde miniature grouillant de partout » à sept ans quand ses parents ont déménagé à la campagne. « Je suis fasciné par les capacités de ces insectes à s ’ adapter à quasiment tous les milieux, à s ’ organiser » , souligne « M. Fourmi » , comme le surnomment ses voisins.

Son élevage est un lieu d’observation idéal. Dominique Dewulf a conçu des nids transparents ouverts, qui permettent de toucher les fourmis sans qu’elles ne se sauvent grâce à un produit « anti-évasion » (un répulsif de contact) et de les regarder creuser des galeries. Dans son « laboratoire » , une pièce située au premier étage de sa maison, il élève actuellement quelque 3.500 colonies de quatre espèces différentes. « En été, cela peut monter à 15.000 » , soit 250.000 petites bêtes, précise -t-il.

Des petites bêtes attachantes

L ’ an passé, sa société Antslab a vendu plus de 5.000 colonies au prix de 15 à 50 euros chaque et réalisé un chiffre d ’ affaires d ’ environ 130.000 euros. Mais tout n’est pas qu’affaire d’argent. « On peut s ’ attacher énormément à sa colonie de fourmis à force de l ’ observer année après année . ( ... ) J ’ ai vu des passionnés pleurer, comme s ’ ils avaient perdu leur chien, après la mort d ’ une reine » qui « peut vivre jusqu ’ à 30 ans en captivité » , affirme- t-il. 

Site internet :

www.fourmis.fr


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