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Bayern-Bartra : Müller de rien

Publié le 23 avril 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

C’est triste pour Xavi et Iniesta, mais c’est la règle du jeu. Ca n’empêchera pas la planète médiatique d’être sous le choc. « Un score hallucinant« , dit Ianetta. Sauf pour le lecteur du Vestiaire. Car évidemment le Vestiaire l’avait dit. Il avait tout dit d’ailleurs.

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Qu’on s’appelle Pef ou Messi, c’est la même chose : quand on se retrouve tout seul, on passe vite pour un con et on fait passer aux spectateurs une mauvaise soirée. Ca fait toujours cet effet quand on rencontre une grande équipe : il n’y a rien à faire. C’est plus fort que tout : les penaltys refusés, les conneries de Neuer, les occasions foirées de Gomez, la gueule de Robben. Justement, c’est tellement costaud que ça permet même à Robben de comprendre des trucs juste avant de dire au revoir : faire les deux centres qui amènent les premiers buts, dont Müller est évidemment responsable, c’est ça qu’on lui demande depuis dix ans. Et la chance finit par sourire : Robben a toujours mieux réussi les troisièmes buts que ceux qui comptent, surtout quand Müller fait un écran pour dégager la route. Mais on ne siffle plus contre Müller, on lui laisse marquer le quatrième.

Les champignons de papi

On avait fini par oublier que le foot est un sport collectif, enfin tout le monde à part le Vestiaire. C’est la faute du PSG, qui n’a pas frôlé l’exploit mais l’a bien réalisé : se faire sortir à cause de Messi. L’incroyable Messi, le génie Messi, le Dieu Messi, qui a sauvé la Catalogne à lui seul. A l’époque le Barça était déjà mort. Paris c’était bien pour faire dire à Margotton « le Barça à l’impression de retrouver Lucas et Lavezzi tellement ça va vite ». C’était à 0-0, il avait dû la préparer avant le match mais c’est pas une raison. Mais il ne parlait plus de Pastore quand Messi a fini comme tous les autres avant lui : il a tenté d’y aller tout seul, il n’a pas lu les courses de ses partenaires, il a râlé, il n’a pas défendu. Il a surtout fini par donner raison à des années d’expertise du Vestiaire : ce n’est pas Messi qui fait cette équipe. Pour le reste, tout avait été écrit : le Barça n’a plus Xavi, donc plus les jambes pour presser et attaquer. Donc le Barça garde le ballon le plus longtemps possible dans un but purement défensif. Et le Bayern a compris le premier que défendre haut comporte beaucoup moins de risque qu’avant, parce que le Barça court et joue moins vite. C’est implacable : avec des nains en quarantaine, on prend des buts sur corner. C’est dans ce genre de soirée qu’on découvre des choses : Pedro n’est pas Eto’o, Sanchez n’est pas Henry, Alba est un vilain garçon qui dit putamadre et Messi devient un poids mort. Chacun son Ibra.

Pendant ce temps-là, l’Espagne ne sera pas championne du monde en 2014 et Muller ballon d’or en 2013.

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