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Le Monde , selon la PHYSIQUE ( Phys .W 20) suite d' hier : FEU VERT pour un trou noir!???

Publié le 20 mai 2013 par 000111aaa

EXCEPTIONNELLEMENT  je vous propose ma traduction personnelle d’un deuxième article de mon  PHYSICS WORLD WEEK 20 et qui concerne cette fois ci les TROUS NOIRS …Vous croyez peut être que l’existence de ces derniers   qui n’est révélée que par les attractions gravitationnelles qu’ ils exercent  est maintenant définitivement inscrite  dans le  LIVRE DES CERTITUDES DE LA COSMOLOGIE !!!Eh bien vous vous trompez ! Certains physiciens attendent en ricanant  la vraie photo d’un trou noir et non pas une peinture d’artiste ! ( il faudrait qu’ il soit archi proche de nous ,s’il ne fait que quelques kms de diamètre)  et d’autres ( JJM ) jugent même  que la théorie standard de la cosmologie  est une construction fausse……

VOICI DONC MA TRADUCTION DE “Cosmic flashes could herald birth of black holes”

Des flashs cosmiques pourraient annoncer la naissance des trous noirs

Capture.PNG BLACK HOLE.PNG

«  La naissance d'un trou noir peut être signalée par un flash cosmique caractéristique, selon des chercheurs américains. On pensait auparavant que seuls les plus massifs des trous noirs produisaient des sursauts gamma – ce sont  des faisceaux étroits de rayonnement électromagnétique qui jaillissent depuis les pôles de l'étoile qui  s'effondre …… quand ils  se forment. Car d'autres étoiles mourantes ont été remarquées   comme pouvant produire un trou noir sans aucune espèce de flash - c est apparemment des étoiles en train de disparaître du ciel visible à la suite d’un événement appelé «unnova". Les travaux des chercheurs américains suggèrent que les unnovae pourraient également présenter leur propre type de flash caractéristique, permettant alors aux astronomes d'assister à la naissance de trous noirs stellaires et de masse intermédiaire.

«Même si nous savons que les trous noirs existent, nous savons très peu de choses sur le signal observable qui annonce le moment du déclanchement de cette formation », explique Tony Piro, un astrophysicien de l'Institut de Technologie de Californie et un des principaux chercheurs de cette nouvelle étude. Lorsqu’ une étoile massive atteint la fin de sa durée de vie, elle subit l’effondrement de son noyau avec les protons et les électrons de ses composants qui fusionnent pour former des neutrons. Avant de terminer sa chute dans un trou noir, l'étoile devient momentanément un objet super-dense appelé une étoile à neutrons.

Flash létal !

Un sous-produit de cet effondrement est la libération de neutrinos, ce qui représente une perte importante d'énergie / masse du noyau et qui provoque une brusque diminution correspondante de l'attraction gravitationnelle de l'étoile. Cette perte d'attraction a un effet sur les couches gazeuses entourant le noyau - qui sont principalement composée d'hydrogène - les obligeant à se précipiter vers l'extérieur, formant une onde de choc en expansion qui se déplace à plus de trois millions de kilomètres par heure.

Dans une précédente étude de l'Université de Californie, Santa Cruz, les astronomes Elizabeth Lovegrove et Stan Woosley avaient prédit que cette onde de choc pourrait chauffer l'enveloppe gazeuse, en produisant une lueur caractéristique qui pourrait briller pendant environ un an et  se révéler en somme comme un signal potentiel de la naissance d'un trou noir. Même si cet effet serait localement un million de fois plus brillant que le Soleil, il resterait encore faible en comparaison avec la brillance des autres étoiles. De sorte qu’ «Il serait difficile à voir, même dans les galaxies qui sont relativement proches de nous», explique Piro.

Une seule taille convient à tout !

Toutefois, dans son étude récente, Piro a identifié un autre signal qui devrait être plus facile à détecter de la Terre - il s’agirait d’un flash initial généré par l'onde de choc car elle frappe les couches externes de l'étoile. Pour une ancêtre , une étoile rouge supergéante, ce flash d’évasion devrait être 10-100 fois plus brillante que la lueur prévue dans l'étude de Lovegrove et Woolsey - avec des pic aux longueurs d'onde dans le spectre ultraviolet et le visible - et il serait observable dans les galaxies proches. Piro dit à Physicsworld.com que si ce nouveau flash était détecté, il révélerait "la formation des trous noirs de toutes les masses possibles, en offrant ainsi une nouvelle approche à partir de laquelle l'étude de ces phénomènes gravitationnels extraordinaires pourrait être poursuivie ».

Chris Reynolds, un professeur d'astronomie à l'Université du Maryland qui n'était pas impliqué dans cette étude, affirme qu'il y a actuellement "un énorme degré d'incertitude quant à la formation d‘un trou noir, à la fois en termes des types d'étoiles pouvant  former les trous noirs , ainsi que sur la nature de l'événement de formation en lui-même –un sursaut gamma par rapport à une supernova contre une unnova ". Il dit qu’un tel travail théorique comme ce document est précieux pour affiner nos recherches à travers le ciel nocturne, en expliquant qu '«il est toujours plus facile de chercher quelque chose de nouveau si vous avez déjà une idée de ce à quoi qu'il va ressembler - par exemple, à quel point il sera lumineux, et l'échelle de temps sur laquelle il se produira ".

Nouvelle fenêtre

"Nous avions l'habitude de penser que les sursauts gamma etaient les meilleurs signaux de la formation d’un trou noir de masse stellaire - cependant, ces explosions si puissantes et  ces  émissions de signaux apparentes sont rares , de sorte qu’il faut de la chance pour que dans une centaine d'observateurs un seul puisse profiter d’ eux», dit Re ' em Sari, professeur d'astrophysique à l'Université hébraïque de Jérusalem, qui n'a pas non plus participé à cette étude. «[Selon cette étude], un signal plus fréquent et isotrope marquant la naissance des trous noirs serait  le choc annonciateur - ce serait un signal faible mais caractéristique." Sari explique que si nous pouvons détecter de tels événements, cela va ouvrir alors une nouvelle fenêtre à travers laquelle nous pourrions étudier les trous noirs.

Le défi consiste maintenant à réellement observer ces bouffées  mises en discussion. Selon Piro, nous devrions être en mesure d’en voir au moins un  chaque année.  Des e nquêtes à grand champ qui regarderaient le ciel pour l’observation de ces bouffées temporaires de lumière seraient parfaitement adaptées à cette tâche. Une telle enquête est menée par l’atelier transitoire de Palomar de Caltech, qui collabore avec Piro dans la recherche de ses phénomènes prédits. Sur le plan théorique, Piro tente également de simuler c es éclairs de façon plus détaillée, en utilisant des modèles informatiques les plus avancés. »

Le travail est publié dans Astrophysical Journal : à propos de l’auteur :Ian Randall journaliste scientifique en nouvelle Zélande

1 commentaire

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MON COMMENTAIRE

Avant que se déclenchent les sarcasmes de mon lecteur  spécialiste  ( JJMICALEF)  sur les trous noirs je tiens à le rassurer !Il me semble qu’ une telle prédiction  (  une sorte de «  feu vert » pour le déclanchement  d’une formation de trou noir !!!!! ») ne serait vraiment  observable à mon avis que si  l’optique d’observation avait le nez dessus et tout près ! Faut-il  calculer  qu’ avant l’effondrement  «  quelque chose »  dans le mécanisme de fusion nucléaire   se déroule pour l’astronome en observation   qui soit de l’ordre de la micro seconde , de la milli seconde ou que, au contraire,  des «  ratés de fusion » soient déjà  observables pendant quelques jours ??????

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