Magazine Cuisine

Week-end des Grands Crus : Pessac Léognan (rouge) (1)

Par Daniel Sériot


Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

La dégustation offre dans l’ensemble une bonne homogénéité, faisant apparaître les spécificités et les choix inhérents à chaque propriété, avec des style classiques pour certains et des vins plus élancés, un peu moins affables, aux tannins souvent fermes, mais que le vieillissement sous verre bonifiera, et apportera les satisfactions et le plaisir qu’en attendent les amateurs de ce type de vin.

A côté, nous trouvons des vins très complets, denses, avec des fruits mûrs et expressifs, harmonieux, longs, avec la fraîcheur du millésime, tout en restant respectueux de leur terroir et de leur appellation, dotés d’un bel avenir : de grands vins en perspective, pour les amateurs patients.

Bouscaut

Des arômes grillés et un peu toastés font place à l’aération à des parfums de fruits nuancés de notes florales. La bouche est droite, assez charnue, charpentée par des tannins plus fermes, dans son milieu. La finale, de longueur normale, est équilibrée, fruitée et épicée : Noté 15.


P1030380

 

Carbonnieux

Le nezouvert, évoque la violette, les cerises, les épices, avec des notes d’élevage et de léger cassis. La bouche est veloutée, en attaque, plus consistante et plus pleine dans un centre charnu et fruité. La finale est persistante, d’une bonne fraîcheur, expressive (fruits, épices) avec quelques amers : Noté 16

De Chevalier

L’olfaction est séduisante et intense, avec des arômes de fruits noirs, de violettes, d’épices douces et un élevage en retrait. La bouche est pleine dès l’attaque, avec de beaux tannins fins, racés habillés par une chair serrée, très veloutée, le vin s’allonge dans un milieu de bouche, dense, compact, d’une grande douceur tactile, agrémenté de fruits purs et séduisants. La finale est longue, harmonieuse, précise, savoureuse (fruits, épices, notes florales) : Noté 17,5/18.

De Fieuzal

Le nez, élégant et ouvert, évoque une corbeille de fruits mûrs, nuancés de fines épices, avec des notes florales, et un élevage un peu marqué, sans être outrecuidant. La bouche est longiforme, avec des tannins mûrs, au grain velouté, un corps fuselé plein, finement charnu, fruité. La finale est persistante, fraîche, bien dessinée, fruité et épicée : Noté 16,5/17

Haut Bailly

L’olfaction est nette et ouverte, avec des arômes floraux, de cassis, de cerises, d’épices douces, et des notes d’élevage. La bouche est compacte, les tannins sont tramés serrés, plus fermes dans un centre très dense, presque musculeux, délicatement charnu et fruité. La finale est longue, très soutenue, fraîche, structurée, fruitée, épicée. : Noté 17,5, voire plus après une longue garde.

La Louvière

Des arômes de baies noires, de délicates épices, nuancées de notes florales s’intensifient à l’aération. La bouche est veloutée, avec des tannins fins, qui se trament, avec élégance dans un milieu de bouche rond, finement charnu, et fruité. La finale est persistante, d’une bonne douceur tactile, fraîche, fruitée et épicée : Noté 16

Larrivet Haut-Brion

Le nez, net et d’une bonne intensité, évoque la violette, les fruits noirs (dont le cassis) agrémentée de notes épicées. La bouche est allongée, avec des tannins fins tramés dans un corps fusiforme plein charnu et fruitée. La finale est persistante, d’une bonne douceur tactile, équilibrée, et expressive : Noté 16/16,5


P1030376

 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Daniel Sériot 20615 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines