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[Critique] Fast & Furious 6 : Pied au plancher !

Par Snoufle @SnoufleBox

fast & furious 6

La saga Fast & Furious poursuit sa route avec ce sixième volet. Derrière un tel chiffre on est en droit de se demander si Baboulinet et ses potes ne commencent pas sérieusement à tourner en rond, et pourtant à l’issue de la projection, je ne peux pas m’empêcher de penser le contraire : ce sixième opus est certainement un des meilleurs de la série.

Armé d’un casting qui ressemble de plus en plus à celui d’un Expendables (Vin Diesel, Dwayne Johnson, Michelle Rodriguez…), Fast & Furious 6 était destiné à être un film d’action bourré de testostérone. Après un dernier épisode qui avait pourtant placé la barre très haut dans la démesure des cascades, cet opus met clairement une claque à son ainé.

fast & furious 6

Coté réalisation, les effets spéciaux sont maitrisés et les scènes de course poursuite sont dans l’ensemble bien lisible. Certaines séquences n’hésitent pas à flirter avec le surréaliste, à tel point que par moment on se demande si l’on ne regarde pas un film Marvel, mais qu’importe puisque qu’on aime ça. Les scènes de baston sont terriblement nerveuse et violente (sans doute les plus violentes de la saga), mention spéciale pour les accrochages entre filles, qui ne font clairement pas dans la dentelle. L’action se déroule principalement dans la ville de Londre, plus exactement durant la nuit, ce qui permet au réalisateur de jouer sur les éclairages et la lumière afin de nous en mettre plein la vue.

Au niveau du scénario ne vous attendez pas à un chef d’œuvre (le script doit tenir sur une page word), le méchant est juste archi-vu et l’histoire fait office de prétexte à la castagne et à la destruction. Néanmoins on peut remarquer que cet épisode essaye d’étoffer le background de la saga en apportant un peu plus de profondeur aux personnages et à la fameuse famille.

critique fast & furious 6

Le film est ultra bien rythmé, il alterne savamment les phases de baston, de course poursuite et les moments plus posées (histoire de balancer 2-3 répliques bad ass). Ce dernier ne se perd pas en dialogues inutiles, des les premiers plan la caméra se pose sur la route, afin de nous faire profiter d’une course entre deux bolides.

Fast & Furious 6 est totalement décomplexé et assume son coté « too much », ici le divertissement prime sur tout. Les échanges sont « couillus » , l’humour omniprésent et l’action plus intense et impressionnante que jamais. Voila donc une suite qui entre dans le parfait prolongement de la série, en se permettant même de préparer le terrain pour un numéro 7 au travers d’un caméo post film juste ultra classe. Bref la série n’ai pas encore prête de partir en burnout ! A noter que pour profiter pleinement de l’expérience, il est recommandé de mettre son cerveau au point mort…

La prochaine critique ciné sera très certainement Only God Forgive.

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