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Il paraîtrait...

Publié le 25 mai 2013 par Ericguillotte
samedi 25 mai 2013

- que des chercheurs du National Institute of Health ont isolé une molécule spécifique, produite par les cellules nerveuses, essentielle pour transmettre la sensation d'une démangeaison au cerveau. Epargnons-nous le nom de cette molécule, certainement imprononçable, on préférerait de toute façon plutôt connaître celui du médicament qui calmerait les grattages intempestifs et grotesques. Et attardons-nous un instant sur la découverte. Puisque la molécule transmet l’information de la sensation, tout est dans la tête, si on ne la recevait plus, il n’y aurait plus démangeaison. Concentrons-nous, alors, pour éviter le médoc potentiel. N’écoutons plus la molécule, on usera moins nos ongles, on blessera moins notre peau, on aura moins l’air ridicule à se tortiller ou à se gratter en public. Prenons le contrôle, enfin. Il serait temps qu’on y parvienne.
- que les français ne mangent pas assez de féculents. Ils ont mauvaise réputation, il est vrai. On dit qu’ils font grossir, mais c’est un peu faux, en tout cas pas totalement vrai, puisque comme toujours tout est question de quantité. Le féculent fait cul gros, croit-on. Non, il fait cul lent. Pain, lentilles, pâtes, riz, céréales du petit-déjeuner ou pommes de terre rassasient et évitent d'abuser, et calment les fringales. Ils contribuent également aux apports en vitamines et minéraux, ainsi qu'en fibres, bonnes pour la santé. Alors mangeons-en. Mais pas en plus du reste, à la place ! Osons doser. Prenons le contrôle, enfin. Il serait temps qu’on y parvienne.
- que deux architectes suédois ont proposé d'installer un soleil artificiel de 152 mètres de hauteur et de 305 mètres de largeur sur la baie de Miami. Le Miami Sun devait comporter en son sein un hôtel et un casino accessibles uniquement par bateau. Il devait également s'adapter à la météo du jour, variant sa luminosité au gré de l'éclairage naturel. Une fois la nuit tombée, le soleil artificiel devait se transformer en une gigantesque lune apaisante. Mais on leur a dit niet. Et je ne veux même pas savoir pourquoi. Je veux simplement qu’ils me disent, ces chers scandinaves, s’ils peuvent nous faire quelques modèles réduits pour, allez, une petite centaine d’euros. Est-ce possible ? Marre d’attendre que le soleil daigne se montrer, si on pouvait l’avoir à emporter, à portée de mains, à notre porte, sur notre porte-manteau, ce serait mieux. Agissons. Prenons le contrôle, enfin. Il serait temps qu’on y parvienne.


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