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Roland-Garros : Gamelle Monfils

Publié le 28 mai 2013 par Levestiaire @levestiaire_net

Berdych, quel exploit quand même. Et dire que Gasquet avait failli faire la même chose contre Murray mais lui avait attrapé une angine au début du 5e set. C’était juste après les 3 nanogrammes de décalitres de coke retrouvés sur la langue de Pamela.

TOTO (2)

Cette fois, Patrice Dominguez ne l’attendait pas. Pour autant, peut-on blâmer un ancien DTN qui attendait Di Pasquale, Chardy et Jeanpierre, d’avoir cru que Monfils revenait de blessure alors qu’il joue son 13e tournoi de l’année et qu’il reste sur deux finales sur terre battue ? Non, parce qu’il savait tout ça et pensait d’ailleurs que « Gaël allait payer l’addition des efforts consentis ces deux dernières semaines ». Est-ce parce qu’Europe 1 ne lui verse plus de pension alimentaire qu’il s’est cru obligé de rajouter que « Gaël n’avait pas une grosse préparation foncière ? » Il faut parfois savoir regretter l’absence de pelotons d’execution pour les incompétents. Mais au diable les contresens, Gaël Monfils a régalé le Central et l’Equipe a à peine attendu la fin du match pour parler de retour d’enfer. Le Vestiaire lui-même aurait été surpris s’il n’avait pas déjà tout dit sur Monfils et ce dès 2007.

Les as du Roland

Un petit rappel des faits n’est jamais inutile, notamment quand Montel commente les matchs du court n°1 à quelques mètres à peine de Monfort confortablement installé sur les genoux d’une jolie quadra du Central. La VHS bien au chaud dans l’armoire, comme on dit dans le jargon. 2008, la Monf n’est pas encore la Monf mais il va en demie à Roland en torchant tout le monde jusqu’à Federer. C’est l’acte fondateur qui détermine pourquoi il est le plus fort et pourquoi il ne le sera jamais.

2009, il paie l’addition de ses mois d’avril et de mai sans jouer par un quart de finale contre Federer, après avoir humilié Roddick à la nuit tombée.

2010, sa préparation est optimale : blessé en mars, il reprend début mai par un petit quart en Masters 1000 contre Nadal. C’est presque trop parfait à deux semaines de Roland, il préfère offrir le match à Fognini à la nuit tombée.

2011, il s’arrête deux mois en février puis tout le mois de mai ; cette fois la coupure est trop longue, il n’et pas en forme. Il n’ira pas plus qu’un quart contre Federer à Roland après avoir battu Ferrer 8-6 au 5e après 4h7 de jeu.

2012, il joue trois tournois en mai, donc déclare logiquement forfait à Roland. Putain d’Osgood-Schlatter qui l’empêche chaque année de briller.

Pendant ce temps-là, Monfils a pris Benhabiles puis jeté Benhabiles, pris Champion puis jeté Champion, pris Rasheed puis jeté Rasheed, pris Chamagne puis jeté Chamagne, pris Winogradsky puis jeté Winogradsky, pris une licence dans la team France Pokerstars, changé de coupe de cheveux, de maillot de foot et de short de NBA et invité M Pokora à Bercy. Et il a comme tout le monde un frère pro qui n’aime pas le tennis avec lequel il joue en double, quand il n’a pas un double mixte organisé avec sa meuf, quelle qu’elle soit. Comme Federer quoi.

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