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Spider-man classic 6 : le tisseur a six bras

Publié le 29 mai 2013 par Universcomics @Josemaniette
SPIDER-MAN CLASSIC 6 : LE TISSEUR A SIX BRAS Peter Parker a beau être une sorte de petit génie scientifique, ce n'est pas non plus un Prix Nobel infaillible. Du coup, quand il met les mains dans ses petites éprouvettes, ses expériences peuvent aussi se terminer de manière bien plus tragiques que ce qu'il escomptait. C'est ainsi que le jour où il décide de ne plus être un super-héros, pour enfin profiter de sa vie de jeune homme aux portes de l'existence adulte, le drame frappe à sa porte. La potion qu'il a mis au point pour se passer de ses pouvoirs arachnéens ne semble pas encore au point. Déjà Parker se met à délirer, en proie à un lourd sommeil comateux. Il se retrouve dans une série de combats oniriques, face à quelques-uns des plus grands ennemis de sa carrière, et il revit des drames intimes, comme la mort du Capitaine Stacy. Se débattre contre le Lézard ou le Caïd quand il est inconscient, ce n'est déjà pas très drôle, mais se réveiller avec six bras comme une véritable araignée, c'est le comble de l'horreur.  Notre héros n'a plus le choix : impossible de cacher sa nouvelle condition à Gwen, sa petite amie, ou de se présenter ainsi devant sa chère tantine. Spider-Man va donc avoir besoin de l'aide du docteur Connors, scientifique de renom, qui malheureusement est aussi l'alter-ego du Lézard déjà mentionné. Pour ne rien gâcher, Morbius le Vampire est également de la partie. Sa soif inextinguible de sang le pousse à attaquer sans discernement, et du coup l'aventure se corse encore d'avantage pour un tisseur qui ne sait plus où donner de la tête, ou des bras...
SPIDER-MAN CLASSIC 6 : LE TISSEUR A SIX BRAS Roy Thomas et Stan Lee ont travaillé ensemble sur ce scénario qui propose une version presque grotesque de Spider-Man. Cette fois, outre les pouvoirs arachnéens, le voilà transformé en un homme à six pattes. Ou bras, désolé. Gil Kane est très bon lorsqu'il s'agit d'insuffler de l'action dans ces planches inattendues, mais ses vilains sont parfois difficilement convaincants lorsque vue de près. Le Lézard a un petit coté "gros animal en plastique" et Morbius ressemble au guitariste de Kiss avec le masque et le maquillage. Certes, c'est plus l'effet du style de l'époque que d'une certaine déficience de l'artiste, qui est une des valeurs sures d'alors, et que je ne me permettrais jamais de dénigrer (oui, j'aime bien Kane, moi!). Lorsque le docteur Connors se retransforme, il devient une sorte d'homme puzzle assez bizarre, cela dit. Toutes ces bonnes chances ne finissent pas là non plus : après ces épisodes de légende, l'aventure continue, avec cette fois Peter Parker et Gwen Stacy en pleine Terre Sauvage, cette jungle préhistorique hors du temps, située au coeur de l'Arctique. C'est là bas que résident notamment le couple Ka-Zar et Shanna, et leur animal de compagnie aux dents longues, le tigre Zabu. Guest star pour ce rendez-vous, Kraven le Chasseur, un des ennemis classiques de Spider-Man. En somme, si vous n'avez pas acheté les intégrales consacrées au Tisseur et que vous vous concentrez surtout sur le kiosque, je vous recommande chaudement cette publication, pour moins de six euros. SPIDER-MAN CLASSIC 6 : LE TISSEUR A SIX BRAS

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