Magazine Internet

Le business model de la filière disque expliqué en 140 caractères

Publié le 31 mai 2013 par Olivier Laurelli

ripUne décennie de perdue pour découvrir ce soir, en 140 caractères, le business model de la musique. Des heures de débats parlementaires complètement débiles pour accoucher d’un texte tellement con, que même le gouvernement actuel n’ose plus y toucher de peur de faire une boulette… raison pour laquelle il a chargé Pierre Lescure, un homme de télé, pour confier les prérogatives de la haute autorité Internet au CSA. Quelle monumentale erreur de casting… pas le CSA hein ! Pierre Lescure.

Pierre Lescure aura eu besoin d’un rapport de 486 pages et 2,3kg, là ou Pascal Nègre, en moins de 140 caractères et moins de 1ko apporte la solution à tous les maux de la culture en France. C’était pourtant tellement évident ! C’est ces cons d’artistes qui veulent pas crever qui tuent l’industrie du disque ! Du coup, quand il y en a un qui passe l’arme à gauche, et bien le Pascal, il débale son business model. C’est simple, concis et efficace :

Pascal Nègre Moustaki

Petite rétrospective

  • Ces belles années 70 : la drogue coule à flot : LSD, héroine… le tout arrosé d’alcool… ces temps bénis pour l’industrie musicale ou rien que la première année, en 1970, Jimi Hendrix et Janis Joplin ont eu la décence de mourir.
  • Ah les années 80, ces cons de beatniks étaient tellement raides qu’on pouvait leur faire écouter n’importe quoi. Du reggae (ah les cancers du poumon ce que c’était bon pour le chiffre d’affaires… mais ce n’était rien en comparaison des cancers du foi des punks ou des AVC des danseurs de disco, dus à des surdoses de coke… putain ce que c’était bien les années 80 ! On produisait de grosses merdes, pas cher, avec un synthé en guise philharmonique, et ça se vendait !
  • Les années 90 ont marqué un tassement du chiffre d’affaires : voilà que des mecs se mettent à faire de la musique dans leur chambre et à gober des ecstasy ou du speed… visiblement pas assez coupé pour contrecarrer le danger Internet qui se profile.
  • Puis arrivent ces satanées années 2000… là c’est le déclin. Voilà que ces imbéciles d’artistes ne veulent plus crever. Ils arrêtent de fumer, commencent à bouffer moins gras, ils font du sport, ils ne se droguent même plus. Impossible de trouver de vrais professionnels.

Alors le business model d’Universal pour les années 2010, le voici :

  • Si vous êtes vieux ;
  • Si vous êtes malade ;
  • Si vous vous droguez ;
  • Si vous êtes alcoolique ;
  • Si vous avez du cholestérol ;
  • Si vous ne faites pas de sport…

… veuillez contacter @PascalNegre de toute urgence, pour un contrat d’exclusivité comprenant production, distribution et têtes de gondoles garanties pour vos « compiles tribute ». Le cercueil et la cérémonie sont négociables à la signature… suicidaires acceptés.

Artistes, soyez pros, soyez rentables, crevez bordel !


Billets aléatoirement en relation... ou pas:

  • T’as bien la trouille là ? Tu vas l’acheter ma suite Norton Antivirus 2014 Cafetière Edition ?
  • Amesys et la surveillance de masse : du fantasme à la dure réalité
  • TMG accueille t-il le nouveau régulateur avec de nouveaux partenariats ?
  • Communiqué de presse de l’ #HADOPI sur la mission #Lescure
  • Ripouxblique : le bel exemple de courage politique d’Henri Guaino

flattr this!


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Laurelli 9300 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine