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Un mètre carré : Guillaume Moschini

Par Hotel Elysées Mermoz @HoostaMag

AFFICHE MERMOZ#6

L’Exposition « Un mètre carré » réunit dix artistes dont les œuvres ont été présentées ces quatre dernières années à l’Hôtel Élysées Mermoz.

Ces peintres sont concernés par l’abstraction et traitent de cette notion dans leur pratique. Chacun a été convié à proposer une ou plusieurs œuvres récentes, dont les dimensions n’excédent pas un mètre carré.

Deux ensembles de questions ont accompagné l’invitation :

1. Comment la peinture vous a-t-elle été transmise ? De quelle tradition procède votre pratique ? Êtes-vous attaché à la manualité, à la tactilité ?

2. Vous situez-vous comme un peintre abstrait ou de l’abstraction ou des abstractions ? Qu’est-ce qui définit pour vous cette inscription : le caractère et la présence physique de la peinture comme entité ? la manière dont la peinture est appliquée et comment elle fonctionne dans cette application ? le geste pictural en ce qu’il porte en lui-même sa condition d’image ?

Un mètre carré : Guillaume Moschini

Sans titre, 2013, acrylique et encre sur toile de coton brut, 61 x 38 cm

Un mètre carré : Guillaume Moschini

Sans titre, 2013, encre sur toile coton/lin brut, 61 x 38 cm

La peinture m’a été transmise dans l’enfance par mon père. Lui aussi était artiste. Le sujet de la peinture et de l’art revenait au quotidien à la maison. J’ai vécu cette héritage comme une évidence, même si j’ai mis beaucoup de temps à prendre du recul.

J’ai un lien fort avec Supports/Surfaces, pour la démarche, et avec BMPT, mais j’ai avant tout aimé Matisse pour la couleur. Ma pratique se nourrit au fil du temps d’influences multiples.

Je me suis intéressé à la peinture américaine, en particulier à Morris Louis et à Kenneth Noland. J’admire Simon Hantaï et Martin Barré. J’aime la peinture minimale. Je veux être libre et ne pas m’enfermer dans des systèmes.

Mon travail est très tactile : il joue sur la tension, la force, la légèreté, la radicalité, la retenue.

Je n’aime pas le terme « abstrait ». Je me définis, au sens strict, comme un peintre. Je peins, d’une certaine manière, des formes colorées. Je suis un artisan, un fabricant. Je ne suis pas un peintre « inspiré », plutôt quelqu’un qui trouve une idée qui se transforme.

Rien n’est abstrait dans ma façon de peindre. Elle se décide dans le choix d’une couleur, un passage, un trait, une tache. Le langage de ma peinture se définit dans son acte. 

Le vernissage de l’Exposition « Un mètre carré »aura lieu le mercredi 26 juin de 19h à 21h. Exposition du 26 juin au 8 septembre 2013 à :

Hôtel Elysées Mermoz

30 rue Jean Mermoz

75008 Paris


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