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Dernières heures à Denver (Things to Do in Denver When You're Dead)

Publié le 10 juin 2013 par Cinephileamateur
Dernières heures à Denver De : Gary Fleder.
Avec : Andy Garcia, Christopher Walken, Treat Williams, Gabrielle Anwar, William Forsythe, Christopher Lloyd, Fairuza Balk, Jack Warden, Bill Nunn, Steve Buscemi, Bill Cobbs...
Genre : Thriller.
Origine : États-Unis.
Durée : 1 heure 50.
Date de sortie : 28 mars 1996.
Synopsis : Jimmy le Saint gère une affaire un peu particulière : il enregistre les malades en phase terminale afin qu'ils puissent donner des "conseils d'après vie" à tous ceux qui leur survivent. Mais le business ne fonctionne pas bien, et ses dépenses personnelles deviennent trop importantes. Devant les dettes, il accepte de faire une faveur à un caïd : lui et son équipe doivent juste effrayer un type. Mais l'opération tourne mal...
Bande annonce originale
"- Je t'ai rien demandé à toi Franchise. D'ailleurs, je te croyais mort en train de moisir quelque part à l'ombre.
- Et bien je me suis évadé pour revoir ton joli cul parce que ça me manquais."

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Dernières heures à Denver
Après en avoir longtemps entendu parler, surtout grâce à son casting, sans jamais l'avoir vu, j'ai enfin franchi le pas et pu découvrir "Dernières heures à Denver". J'en attendais pas grand chose si ce n'est un bon petit thriller efficace qui me changerais bien les idées tout en mettant bien en valeur sa belle distribution.
Et je dois admettre que j'ai été un peu déçu. Le scénario écrit par Scott Rosenberg est loin d'être exceptionnel. C'est pas vraiment mauvais, c'est juste que ça ne révèle aucune surprise. Après un début assez poussif pour nous présenter les différents personnages ainsi que l'intrigue, le scénario ne réussi jamais à se démarquer de son genre cinématographique. On retrouve l'éternel bandit au grand coeur qui à fait sa rédemption mais qui va devoir faire son grand retour avec sa bande pour le compte d'un vilain pas beau qui à décidé de ne pas le laisser tranquille.
C'est sans doute là que le bas blesse. N'arrivant jamais à se démarquer et à force d'être vraiment trop classique, le film m'a un peu ennuyé. Non pas parce qu'il est mauvais encore une fois mais surtout parce que je n'ai eu aucune empathie pour cette histoire qui m'a laissé de marbre. J'ai vu ce film un peu en retrait sans jamais réussir à rentrer dedans en lui trouvant même quelques longueurs à cause du narrateur qui ne sers pas à grand chose je trouve et à la morale des défunts qu'on enregistre sur cassette que j'ai trouvé ennuyeuse aussi. Après, c'est pas non plus catastrophique et pour les amateurs on retrouve les thèmes phares comme la famille, l'amitié, les règlements de comptes et même une romance qui elle aussi plombe un peu le récit parfois.
C'est bien dommage car à côté de ça, le film bénéficie d'une bonne distribution. C'est en leur faisant confiance que ce film me tentait bien et les acteurs font leurs jobs. L'interprétation des différents comédiens n'est pas exceptionnel mais ils assurent tous le minimum syndical avec plus ou moins de charisme ce qui permet de rester un peu éveiller dans ce film. Andy Garcia par exemple en Jimmy "Le Saint" Tosnia est plutôt sympathique. L'acteur incarne toujours les même personnages mais ça lui va bien même si il lui manque quand même un peu d'ampleur pour vraiment exploser l'écran. Christopher Walken en Manipulateur lui est excellent. Sans pitié, il n'a pas l'air d'être bien méchant et beaucoup entouré mais il assure son rôle et on sais tout de suite que c'est le personnage qu'il ne faut pas chercher et qui va manier l'humour noir autant que le sang qui coule.
J'ai bien aimé aussi William Forsythe en Franchise. Il fait parti de ses personnages que je trouvais le plus sympathique avec Pieces (excellent Christopher Lloyd au passage) et dont j'aurais aimé qu'on exploite un peu plus le potentiel. Je pense que ses deux rôles pouvaient nous apporter un plus dans cette intrigue et je regrette qu'il soit trop mis à l'écart surtout que les comédiens sont vraiment bon. Treat Williams en Bill le Critique est lui aussi pas mal dans sa folie même si son rôle vire parfois dans la parodie excessive. C'est quand même un plaisir de le voir et il nous offre quelque passages assez drôle. Bill Nunn en Easy Wind est bon aussi mais plus anecdotique tout comme la performance de Steve Buscemi en Monsieur Chut qu'on n'as jamais su exploiter si ce n'est pour le filmer dans l'ombre d'une porte...
Pour la touche féminine, j'ai bien aimé Fairuza Balk dans le rôle de Lucinda. Paumé, on sens que son personnage n'est pas méchant et à juste besoin d'être épaulé. L'actrice contribue beaucoup à ce qu'on l'as trouve sympathique et même si elle ne sers aps à grand chose dans ce récit si ce n'est accentué le côté protecteur de Jimmy, j'ai quand même bien aimé la voir. J'ai apprécié aussi voir Gabrielle Anwar en Dagney. La romance de son personnage est vraiment lourde, n'apporte pas grand chose si ce n'est de donner une nouvelle proie au super méchant et même son petit ami d'origine, on ne comprends pas très bien son utilité. On à le droit ainsi à une leçon de drague too much de Jimmy mais c'est tout. En général, les deux actrices sont séduisantes à leur façon mais font plus office de plante verte pour moi que de personnages intéressant et utile. Le reste du casting fait le job ni plus, ni moins...
Côté mise en scène, j'ai pas été non plus spécialement ébahi par le travail de Gary Fleder. C'est pas mal filmé mais ça manque vraiment d'âme je trouve. C'est ce qui rend aussi ce film assez quelconque à mes yeux. Après, on à quand même quelques scènes assez marquante mais je les aient trouvés totalement atténué par les scènes fades qu'il y à autour comme la drague de Jimmy que je cite plus haut et que j'ai trouvé assez ridicule. Ne sachant jamais sur quel pied danser en alternant entre légèreté et drame profond, le film multiplie ainsi les maladresses.
C'est dommage car avec le casting, la réalisation de Gary Fleder aurait pu combler un peu les lacunes du scénario mais malheureusement, l'ensemble m'ait apparu une nouvelle fois assez classique allant même parfois à me faire penser à un banal téléfilm de seconde partie de soirée sans âme qui nous fait juste patienter avant de nous coucher. Quant à la bande originale composée par Michael Convertino, elle est assez classique elle aussi mais reste correct et colle plutôt bien avec l'histoire qu'on tente de nous raconter mais bon là encore, aucun thème ne se dégage pour rendre ce long métrage un peu à part.
Pour résumer, "Dernières heures à Denver" n'est pas un mauvais film mais je l'ai juste trouvé assez banal et trop classique. Bien sûr son bon casting sauve un peu les meubles mais il y à tellement de maladresses et l'intrigue manque tellement de profondeur que j'ai jamais été réellement captivé par ce long métrage que j'oublierais assez vite je pense. Comme un film que je regarde du coin de l'oeil en faisant autre chose, je pourrais le revoir je pense mais je reste quand même sur ma faim car avec ce casting je pense qu'on aurait pu faire quelque chose de vraiment plus sympa. Dommage.
Dernières heures à Denver
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