Les Designer’s Days 2013 – Seconde étape

Les Designer’s Days 2013 – Seconde étape – Chef Boffi

Les Designer’s Days 2013 ont touché à leur fin il y a peu, je vous invite à découvrir la seconde étape de notre reportage, nous posons notre regard Chez Boffi, où 6 designers français ont eu carte blanche afin d’imaginer les ustensiles de cuisine, de demain…

Ainsi FX Balléry, Germain Bourré, Pauline Deltour, Véronique Maire, François Mangeol & Pool ont œuvré…

Attardons nous sur le travail de Fx Balléry, où l’impression 3D d’objets est au cœur de toutes les réflexions de la cuisine…

Les Designer’s Days 2013 – Seconde étape – Chef Boffi

Ca imprime en Cuisine…

Les outils :

« Les imprimantes 3D ne sont plus uniquement réservées aux secteurs technologiques de pointe et tendent à se démocratiser. Pas encore au stade du «plug and play» (brancher et jouer) elles deviendront, demain, grâce notamment à la simplification de leur utilisation, à la mise en réseau des savoirs et à l’évolution des matières proposées, des appareils électroménagers de production d’outils, de contenants, de petits objets domestiques…

On peut alors imaginer que certains utilisateurs, amateurs de cuisine, bricoleurs, designers ou inventeurs dans l’âme produiront leurs propres créations, personnaliseront leur environnement par le biais de logiciels simples puis partageront, diffuseront leurs fichiers de production via des sites, forums ou blogs. À l’image d’une recette de cuisine que l’on suit tout en y ajoutant sa touche personnelle, ces imprimantes permettront d’adapter des outils existants ou d’en créer de nouveaux selon nos propres besoins, nos propres expériences.«

Les recettes :

« Le concept de nourriture imprimée en 3D est difficile à avaler, mais cette technologie pourrait révolutionner la façon dont nous transformons, produisons et distribuons les aliments. Au-delà de la simple machine, c’est aussi et surtout, les «consommables» qui sont un réel enjeu pour demain.

On estime par exemple qu’il sera quasi-impossible de consommer de la viande d’ici une quarantaine d’années à cause du manque d’eau disponible. De bout en bout, produire de la viande nécessite de nourrir un animal et donc une quantité astronomique d’eau. C’est pourquoi des start-up, comme Modern Meadow, cherchent à mettre au point des imprimantes 3D capables d’imprimer de la viande à partir de cellules-souches.

Il faudra s’adapter et apprendre à apprécier ce nouveau rapport à la nourriture où les formes, les couleurs, les textures et les goûts seront différents de celles que nous connaissons aujourd’hui. Mais entre le nombre croissant de la population mondiale, les enjeux sociaux, éthiques, écologiques et commerciaux, nul doute que le jeu en vaut la chandelle.«