ID4 ou comment le monde fut sauvé par un Juif et un Noir

Independence Day 2 était l’objet de rumeurs depuis des années et était devenu une Arlésienne. On se demandait même si les différents propos de Roland Emmerich et Dean Devlin ne relevaient pas d’un simple vœu pieux comme lorsqu’il rêve à voix haute de reprendre le contrôle de la franchise Stargate pour tourner une suite.

On était mauvaise langue en pensant cela : la Fox a annoncé une date de sortie pour le long métrage. Independence Day 2 sortira dans les salles américaines le 3 juillet 2015.

Une date pas si innocente puisque c’est la veille du Independence Day, fête nationale américaine du 4 juillet.

Si Will Smith ne sera pas de la partie, on devrait retrouver Bill Pullman dans le rôle du désormais ancien Président des Etats-Unis, dans une intrigue se déroulant 20 ans plus tard. Independence Day 2 devrait, selon Emmerich, se terminer sur un cliffhanger avant une conclusion dans un troisième film.

Rappelez-vous l’histoire du précédent film :

Le 4 juillet, les États-Unis fêtent leur indépendance, lorsque les stations radars du monde entier s’affolent. Une énorme masse non identifiée s’approche de la Terre. À peine s’est-on persuadé en haut lieu qu’il s’agit d’un vaisseau spatial que de gigantesques navettes se détachent et prennent position au-dessus des plus grandes métropoles. À Washington, le président Whitmore (un blanc WASP du meilleur cru) multiplie les déclarations apaisantes qui ne trompent personne. Les villes se vident de leurs habitants.

David Levinson (Jef Goldblum), est un informaticien juif new-yorkais qui joue aux échecs avec son papa Julius. Il tente d’avertir son ancienne épouse, Constance, conseillère du Président, de l’imminence d’une attaque. Le soir même, toutes les villes sont rayées de la carte du monde.

Dans le même temps aussi, un militaire pilote de chasse noir (Will Smith) qui veut rentrer à la NASA, part dans son avion envoyer des missiles sur les aliens (qui, bien sûr, se sont révélés hostiles). Le président, Constance, David et quelques rescapés parviennent à s’enfuir dans une base secrète…

[Julius commence à prier en hébreu]
Albert Nimzicki : Je ne suis pas juif !
Julius Levinson : Personne n’est parfait.