Les opérateurs de téléphonie mobile n’ont pas également échappé à la crise qui sévit l’Europe depuis quelques années. Quelle conclusion en tirer ? Compléments d’information.
La crise économique qui a touché l’Europe, notamment les pays du Sud, n’a pas également été clémente avec les opérateurs de téléphonie mobile. Bien que l’arrivée de Free sur le marché hexagonal ait occasionné la baisse des ventes chez certains, comme Orange ou SFR, leur cas semble moins déplorable. En Espagne, les opérateurs voient leur chiffre d’affaires chuter considérablement (-14,5 % pour Telefonica et -9,8 % pour Vodafone).
Cette baisse de la performance peut s’expliquer par la crise macroéconomique en Espagne, la concurrence et le taux de chômage qui contraint les utilisateurs à couper leur budget de télécoms et à téléphoner en Espagne moins que d’habitude. Rappelons que ce pays a atteint un record avec un taux de chômage de 24,6 %.
Par rapport à l’année précédente, les appels téléphoniques effectués par les abonnés de Telefonica ont été réduits de 1,5 milliard de minutes. Cette situation a été caractérisée par une perte de 860 000 clients qui avaient pourtant l’occasion de téléphoner moins cher à l’étranger.
S’agissant des messages textes, là aussi, la crise se fait ressentir. Le nombre de SMS de l’opérateur a chuté de 20 % par rapport à l’année dernière.
Il a également été contraint de supprimer les subventions des téléphones mobiles et a limité le montant de ses investissements, une baisse estimée à environ 12 % pour le premier semestre.
Autre cause de cette baisse généralisée des chiffres d’affaires, les décisions des régulateurs ont été pointées du doigt lorsqu’ils ont baissé les tarifs d’interconnexion entre opérateurs. La Commission européenne a également joué un rôle très important en fixant un plafond pour les frais d’itinérance (roaming).
Quoi qu’il en soit, la situation semble aujourd’hui en faveur des utilisateurs qui peuvent désormais appeler moins cher à l’étranger.
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