Un skinhead ecope de dix ans de prison pour avoir tente de tuer une famille noire dans un acte raciste

Il n’y a que la haine pour expliquer le geste de Brian James Moudry, alors qu’en 2007 il tenta de brûler vifs ses voisins dans leur maison. Un couple et ses 8 enfants dont il dit qu’il les détestait à cause de leur couleur de peau et du bruit qu’ils faisaient, était bien présent dans leur maison le jour où l’homme de 36 ans aujourd’hui y avait mis le feu. Bien heureusement personne n’a été bléssé.

Il est moitié irlandais, moitié tchèque, Brian James Moudry fait partie des mouvements de la suprématie blanche depuis qu’il est adolescent. Il se fait appeler révérend et leader de l’Etat de l’Illinois pour le Creativity movement, aussi connu sous le nom World Church of the Creator, un mouvement de haine blanche créé par Matt Hale. Ce dernier purge une peine de prison pour avoir tenté de faire assassiner quelqu’un.

Toute sa vie Brian Moudry a été impliqué dans des actes de violence à l’encontre de noirs et avait déjà été condamné à de la prison en 1999. Mais cela n’a pas arrêté l’homme originaire de Chicago, porté par des sentiments racistes vigoureux, de continuer son combat pour le nettoyage de la société, comme il le dit.

Skinhead, partisan du Ku Klux Klan et fier de l’être, il posséde un tatouage où est inscrit la mention "Blue eyed devil". Il a été condamné à 10 ans de prison il y a quelques jours, suite à la tentative de meurtre de ses voisins, les laissant à l’époque terrifiés et sans domicile.

Le juge Robert Gettleman a déclaré qu’il devrait utiliser ce temps pour essayer de changer ses idées racistes et poussiéreuses dans sa cellule. Notant que c’est une avocate noire qui le représentait il a aussi ajouté :

"Regardez cette femme à côté de vous. Celle qui vous a défendu. C’est cette image qui devrait vous faire comprendre que la race n’a pas d’importance. Il n’y a qu’une seule race et c’est la race humaine."

Brian Moudry n’a pas souhaité parler lors de son audience mais a tout de même fait comprendre son mécontentement lorsqu’il était souligné qu’il avait eu de la chance que personne ne meurt ce jour là. Sa défense était basée sur le fait que le jeune homme a été abusé par son pére étant jeune, prend de la drogue depuis quelques années et rencontre des problémes d’ordre mental.

Alors que le juge espére que l’homme changera, il était déjà rapporté qu’il avait participé à l’attaque de prisonniers noirs lors de son séjour en prison précédent l’audience. Il tentait déjà de s’imposer par des actions violentes et sans rien changer à son mode de pensée.