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Interview Concrete Knives

Publié le 04 juillet 2013 par Bathart

concrete knivesLors du festival Panoramas de Morlaix en avril dernier, Thibaut a rencontré deux des membres du groupe normand Concrete Knives, Adrien et Augustin. Ils ont accepté de répondre à Bath-Art.

 

Tout d’abord, Adrien et Augustin, quelle est votre situation dans le groupe ?

Adrien : Je fais du clavier.
Augustin : Et moi de la basse.
Ad : On est six en tout. Il y a un batteur, deux guitaristes, dont un chanteur et une chanteuse.

Comment s’est formé le groupe et quand ?

Ad : On s’est rencontré au lycée. Je fais partie de la base du groupe. On est plus que trois à en faire partie maintenant. Il y a le batteur, le chanteur et moi-même. Avant il y avait une autre chanteuse qui a été remplacé il y a deux ans. Également un autre bassiste qu’Augustin a remplacé en juin l’an dernier. Un nouveau guitariste est arrivé dans le groupe récemment. A l’origine on était potes de lycée. On a arrêté de faire du foot et on a fait de la musique. Ça a commencé comme ça dans un local de répétition à Flers ( Normandie, Ndlr).

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Vous venez de sortir votre album « Be Your Own King ». On l’attendait avec impatience. Vous avez mis combien de temps à le faire ?

Ad : On peut dire que l’album s’est un peu fait en six ans parce qu’il y a des morceaux qui datent du tout début du groupe. Du coup, ce sont des morceaux qui ont évolués au fur et à mesure. Ensuite, on a eu de nouveaux morceaux arrivés au dernier moment. On s’est vraiment penché sur l’album depuis neuf mois. C’est un premier album, ça a prit du temps et ça nous a permis d’apprendre beaucoup de choses. Avant ça nous avions sorti un EP, voilà maintenant deux ans.

Est-ce que les Transmusicales ont été un déclic pour vous ?

Ad : C’est exact. Ça nous a propulsé vers l’avant. C’est la première fois où l’on a été confronté à des professionnels de la musique et Jean Louis Brossard nous a vite donné la chance de jouer dans un Hall à trois heures du matin devant trois mille personnes et plein de professionnels qui n’avaient jamais vu le projet. On a fait un bon concert et à partir de là on a pu faire pleins d’autres festivals comme le Printemps de Bourges. On a aussi fait une grosse tournée de festivals d’été car pleins de programmateurs avaient aimé. Du coup les Transmusicales nous ont vraiment bien aidé.

Vous avez eu une ascension assez brusque finalement ?

Ad : C’est vrai que je repense à mon premier concert qui était à l’IUT d’Alençon. Il faut bien passer par là. Mais au final six ans, ce n’est pas très rapide. T’as certains groupes qui arrivent en haut de l’affiche d’un seul coup. Contrairement à nous qui avons eu la chance de faire plein de dates à petite taille, qui nous ont permis de nous entourer de gens petit à petit. Ils nous ont aidés à avancer pendant six ans.

Aug : Et puis on a eu envie de procéder comme ça. C’est notre démarche de faire les choses étape par étape pour créer quelque chose de solide, même pour nous humainement. On connaît beaucoup de gens dont les projets cartonnent assez rapidement et puis après c’est très difficile d’enchaîner. On est vraiment hors de cette démarche et on l’assume. Quand on sort un album c’est pour le défendre pendant quelques années. Ce n’est pas évident de sortir un disque. Il y a toujours des choses qu’on se dit du genre « j’aurais dû faire ça, etc. ». On essaie de se protéger un maximum et du coup de prendre notre temps.

Concrete Knives a eu la chance de tourner en Angleterre. Ça s’est fait après avoir signé sur le label Bella Union ou non ?

Ad : On avait déjà fait 2 tournées en Angleterre suite à l’EP. On vient d’en refaire une en février dernier. Le label est plutôt là pour de la promo ou l’image sur le territoire anglais. Pour le tour on se débrouille. On a un agent là-bas qui s’occupe des dates. Enfin, ce n’est pas le label qui s’occupe de nous faire tourner.

Aug : C’est le système anglo-saxon. Les labels s’occupent seulement de sortir les disques.

Vous avez joué à Hérouville il n’y a pas si longtemps. On a vu Simon de Is Tropical venir faire un morceau avec vous. Ça annonce une collaboration à venir ?

Ad : A priori non mais c’était l’occasion de faire quelque chose avec eux. De plus on est très amis. Morgane (la chanteuse, ndlr) a également fait un morceau avec eux. C’était plus l’occasion de la carte blanche. A chaque fois qu’on joue avec des potes ils en profitent pour squatter un peu la scène par moment et venir faire des percus par exemple. Mais il n’y a pas vraiment de collaboration de prévue. Peut-être sur le prochain album.

A part ça, avez-vous des projets futurs ?

Aug : Pour l’instant on est en tournée, celle qui suit l’album. On va dire qu’on commence la deuxième grosse partie de cette tournée. La première était axée sur la France et un peu l’Angleterre. Cet été se base plutôt sur les festivals. Sinon pour les mois à venir, on est en train de travailler sur un deuxième album. Mais ce n’est que le début !

Propos recueillis par Thibaut



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