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Batho joue à Madame Loyal et crie au complot taclant la politique du gouvernement qui prépare la marche au pouvoir du FN !

Publié le 04 juillet 2013 par Jeunegarde

L'ex-ministre de l'Écologie Delphine Batho a accusé jeudi le gouvernement d'avoir cédé à «certaines forces économiques», liées notamment au gaz de schiste et au nucléaire, qui «voulaient (s)a tête».<br alt= " />
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La « militante » ex ministre de l’écologie, Delphine Batho, congédiée pour avoir jugé mauvais son budget 2014 en baisse de 7 %, avait promis de dire sa vérité et… elle n’y est pas allée avec le dos de la cuillère, affirmant n’avoir commis aucune faute :

Je n’ai commis ni une erreur, ni une faute, je n’ai pas manqué à la solidarité gouvernementale.

Je me suis parfaitement conformée à la charte de déontologie signée lors du premier conseil des ministres, poursuit-elle en reprochant très frontalement à Jean-Marc Ayrault de ne pas permettre un « débat collégial » au gouvernement.

On peut prendre exemple d’autres déclarations qui ne font pas l’objet du même traitement. Je remarque que Jérôme Cahuzac a été remercié et salué pour l’ensemble de son travail au service de la République, et que ce n’est pas le cas dans le communiqué de presse qui m’a congédié.

Mon éviction est un message à mes ex-collègues : c’est fini la collégialité au sein du gouvernement.

Elle dénonce au passage la politique du gouvernement qui prépare la marche au pouvoir de l’extrême droite :

Ce que je n’accepte pas, c’est l’abandon et le fatalisme, c’est le tournant et le renoncement à l’espoir du 6 mai ajoute-t-elle en développant : je n’accepte pas le tournant de la rigueur qui ne dit pas son nom et qui prépare la marche au pouvoir de l’extrême droite. Le temps est venu de reprendre la main du changement. J’appelle la gauche à un sursaut. En faveur de l’écologie, de l’espoir et des générations futures.

L’ex-ministre est persuadée et dit haut et fort que « certaines forces économiques », liées notamment au gaz de schiste et au nucléaire, ont eu sa tête :

Certaines puissances économiques n’acceptaient pas le niveau d’ambition que je fixais pour la transition énergétique. Ces forces ne se sont pas cachées de vouloir ma tête, mais si le gouvernement avait été solidaire, elles n’y seraient pas parvenues.

Delphine Batho s’en est également pris au patron de l’entreprise de tubes en acier Vallourec, Philippe Crouzet, époux de Sylvie Hubac, directrice de cabinet du président François Hollande :

Est-il normal que le patron de l’entreprise Vallourec directement intéressé par l’exploitation des gaz de schiste ait pu annoncer ma marginalisation des semaines à l’avance devant des responsables de son entreprise aux USA ?

« Que le patron de Vallourec dise que je suis un désastre parce que je fais rempart au gaz de schiste et que je veux réduire la part du nucléaire, c’est une chose, qu’il annonce ma mise à l’écart à l’avance, c’en est une autre. De quelle informations disposait-il pour être si sur de lui? » a-t-elle poursuivi.

Delphine Batho qui a également mis en cause les « conseillers de Matignon et de l’Elysée ». Est-il normal « qu’ils « me critiquent publiquement dans la presse »? a-t-elle lancé.


Tags: Delphine Batho, écologie, limogeage, ministre

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