Magazine

Caprices du climat : les leçons de l'Histoire

Publié le 25 avril 2008 par Micheljanva

" Pour en finir avec Mai 68 : réhabiliter la famille | Accueil | Saint George contrarie-t-il les musulmans ou les laïcistes ? "

25 avril 2008

Caprices du climat : les leçons de l'Histoire

Laurent Cabrol conteste le prêt-à-penser sur le réchauffement climatique dû à l'homme :

"Depuis vingt ans, j'observe jour après jour les cycles des saisons à travers mes bulletins météo. Récemment, j'ai pu noter l'évolution vers le haut des températures de la nuit, l'absence de neige dans les villes, les caprices des anticyclones, qui peuvent s'installer un mois durant et nous quitter deux ou trois mois, un phénomène récent et spectaculaire... Je note également que nous battons des records, en général de douceur, mais je n'exclus pas à l'avenir des coups de froid extrême.

Ces à-coups, ces variations brutales, sont imputables au réchauffement climatique, nous disent les experts. Et cependant ils ont toujours existé. L'histoire de la climatologie en est truffée. [...] Entre 1300 et 1550, d'année en année, le climat a sautillé d'excès en excès sans s'inscrire dans une tendance particulière. En prenant tout le recul de l'historien, ces brusques variations s'annulent et fournissent une courbe assez stable. Dès que l'on prend un peu de hauteur, les moyennes s'aplatissent comme pour nous montrer que, en annonçant l'apocalypse à la vue des trente dernières années, nous réagissions le nez dans le guidon et qu'il peut encore se passer bien des choses en matière climatique dans les décennies qui viennent."

Entre 900 et 1300, un réchauffement climatique voit les Vikings s'installer au Pays vert (le Groenland). Sous Louis XIV, la Seine et la Loire gelaient.

Michel Janva

Posté le 25 avril 2008 à 09h34 par Michel Janva | Catégorie(s): Environnement

Commentaires

Effectivement, peut etre est ce simplement un accident climatique. Neanmoins, reflechir a son mode de consommation pour limiter les gaspillages ne nuira pas a l'environnement, et nous responsabilisera (et nous evitera d'acheter des pays chinois produits dans des conditions douteuses...).

[Vous avez raison, et je crois qu'il faut décorréler ces 2 sujets que beaucoup mélangent de façon plus ou moins volontaire : les variations du climat, qui relèvent d'une science que Laurent Cabrol estime balbutiante, et le respect de l'environnement, qui relève de la morale. MJ]

Rédigé par : Alex | 25 avr 2008 10:44:57

A cette époque, les mêmes Vikings plantaient des vignes au Danemark.

Rédigé par : Jean-Claude | 25 avr 2008 10:49:46

Je ne savais pas que Laurent Cabrol était un éminent scientifique ! Les météorologues et climatologues n'ont qu'à bien se tenir...

Rédigé par : Mathieu | 25 avr 2008 11:21:24

Ce qui est amusant c'est de voir comment les discours alarmistes fluctuent au gré du temps qu'il fait.
De fortes chaleurs l'été ou un hiver doux et peu enneigé en montagne : "c'est le réchauffement climatique, ce sera ainsi à présent".
Par contre cette année où l'enneigement a parfois été qualifié d'exceptionnel, je n'ai pas entendu ces mêmes voix.

Quoi qu'il en soit, je reste d'accord avec le fait de limiter la dégradation de notre environnement afin de limiter les dégâts. Un jour il s'agira de la survie du genre humain.
Mais il ne faut pas céder à la panique d'un réchauffement anormal dû à l'activité humaine seule. Les variations climatiques passées nous le montrent bien.

Rédigé par : Jean-Baptiste | 25 avr 2008 11:43:49

Sous Louis XIV, le vin royal avait même gelé dans les caves de Versailles !

Rédigé par : Marc | 25 avr 2008 13:11:18

N'est-il pas surprenant qu'aucune des théories officiellement correctes sur le réchauffement climatique ne prenne en compte l'activité du soleil ? Pourtant, la terre n'est pas isolée dans l'espace et il n'est pas absurde d'envisager que les variations de cette activité entrainent des variations climatiques.
Certaines théories soutiennent qu'il existe une forte corrélation entre les variations de l'activité solaire et celles du climat.

Par ailleurs l'histoire nous apprend que des périodes de réchauffement sont intervenues à des époques ou aucune des activités actuelles grandes productrices de CO2 n'existaient .

Pour expliquer cette anomalie, des climatologues sont arrivés, après l'étude de carottes glaciaires, à la conclusion que la concentration de CO2 n'était pas la cause du réchauffement mais sa conséquence. J'ai cru comprendre que les océans seraient les principaux acteurs de cette production de CO2.
Bien sûr, je ne suis pas climatologue et si un lecteur de ce post pouvait nous fournir quelques informations sur cette dernière hypothèse, elles seraient les bienvenues. Par avance, un grand merci.

Quoi qu'il en soit, la préservation de notre environnement reste un impératif prioritaire.
A cet égard, je vous signale l'excellent ouvrage " Effondrement ", de Jared Diamond, qui explique comment des sociétés ont disparues pour avoir surexploité leur environnement.

Rédigé par : Yiannis | 25 avr 2008 16:00:51

Est-il exact que la calotte glaciaire fond à toute allure et que les côtes pourraient être submergées - non par quelques centimètres comme indiqué il y 3-4 ans, mais par 30 m (trente) d'eau ?

Entendu à la TV cette semaine.

Rédigé par : Pois Chiche | 25 avr 2008 19:08:45

@Mathieu
Parce-que vous croyez que tous les Péquenauds de journalistes qui vous ressassent à longueur de journée le contraire de ce que dit Cabrol tiennent un discours d'une quelconque valeur scientifique?

http://www.climat-sceptique.com/

Rédigé par : Jan | 25 avr 2008 20:38:42

Lire le livre de l'historien Emmanuel Le Roy-Ladurie "Histoire du climat depuis l'An Mil" 1967 ou "Histoire humaine et comparée du climat" 2004 : on comprend alors que pour comprendre le présent il faut tenir compte de la compréhension du passé. Et non adopter les théories qui nient la liberté de l'homme et son rôle éminent de première des créatures sur la Terre, depuis Malthus, le Club de Rome, les délires du protocole de Kyoto, les films de Moore, et de Al Gore : ce sont des propositions de domination des sociétés humaines par des savants auto-proclamés Sages, utilisés par des lobbys et des technocrates désireux de maintenir leurs pouvoirs abusifs sur des citoyens abusés. Avec les politiciens toujours prêts suivre à toutes les fausses idées neuves, surtout quand ils sont de droite.
Et puis, si Dieu nous en donné son Fils comme Sauveur, ce n'est pas pour nous laisser nous noyer par l'eau salée des océans comme de vulgaires paramécies avant le Salut du monde.
Et dire qu'on nous parle des théories scientifiques ridicules du Moyen-Age et des terreurs de l'An Mil.......Tout ceci aurait fait hurler de rire Rabelais ou Molière.

Rédigé par : Pascal G. | 25 avr 2008 23:34:24

Les propos de Mr Cabrol me semblent cohérent mais je dois avouer que je n'y connais rien en écologie ou météorologie, à l'inverse de beaucoup de personnes qui auraient compris bien des choses dont les scientifiques doutent encore !?! A l'inverse pour le peu que je connaisse en politique je constate que dans les années 70 la mode météo était les grandes glaciations largement maniées par l'extrême gauche et les écolos sur fond de menace atomique supposée nous ramener à l'ère glaciaire. Aujourd'hui les mêmes nous expliquent que la chaleur nous menace... Les arguments sont différents mais le but est le même : lutter contre ce qu'ils appellent le capitalisme, affaiblir ce qu'ils croient être l'occident (et qui n'existe presque plus...). Bref, arguments différents, buts et méthodes identiques !!!

Rédigé par : trahoir | 26 avr 2008 01:01:49

@Pois chiche : Le niveau des océans ne sera pas affecté ; lorsque la banquise fond, le niveau de l'eau n'augmente pas pour autant puisque le passage de l'état solide à l'état liquide de l'eau n'induit pas une augmentation du volume d'eau. C'est la fonte des glaciers terrestres qui contribue à l'élévation du niveau des océans. Il n'y a donc pas, ici, d'élévation possible du niveau des océans.
Il faut aussi être conscient que nous sommes en présence d'une formidable campagne de désinformation de la part du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) et de l'ONU ; avec pour enjeux l'instauration d'une gouvernance mondiale et des intérêts financiers considérables en centaines de milliards de $ par an.
Le marché du carbone européen, évalué à 28 milliards d'euros, constitue le coeur d'un marché mondial estimé à 40 milliards d'euros, marché qui pourrait être renforcé par la création aux Etats-Unis d'un système fédéral d'échanges, soutenus aujourd'hui par tous les candidats à l'élection présidentielle.
L'objectif de l'Union européenne de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 20% d'ici 2020 pourrait coûter aux 27 jusqu'à 1.100 milliards d'euros, selon une étude du cabinet de consultants McKinsey.
Compte tenu de ces enjeux, le GIEC nous désinforme ; statisticien, je puis vous affirmer qu'il est impossible de prévoir l'évolution du climat par des méthodes statistiques, mes maîtres dont le professeur Paul Deheuvels, Professeur à l'université Pierre et Marie Curie, membre de l'académie des sciences, me confortent dans cette certitude. Le GIEC, de plus triche avec les données en 'gomment' le réchauffement climatique de l'époque médiévale, en attribuant comme cause du réchauffement climatique l'augmentation du taux de CO2 dans l'atmosphère alors que les données historiques montrent qu'au contraire, l'augmentation du taux de CO2 SUCCEDE au réchauffement !
Quant aux modèles mathématiques de modélisation du climat, les mathématiciens jugent totalement irréaliste de vouloir approximer et résoudre des systèmes de millions d'équations différentielles !
Il suffit pour s'en convaincre de constater que les prévisions de la météorologie nationale à 3 ou 4 jours sont souvent fausses.
Il faut aussi remarquer que cet hypothétique futur réchauffement est toujours présenté comme apocalyptique alors qu'il présenterait bien des aspects positifs : je rêve de pouvoir me baigner en Bretagne dans une mer à 20° ! Plus sérieusement, le réchauffement climatique médiéval a été très bénéfique pour l'Europe, pour l'agriculture avec des vignes dans les pays nordiques ; pour la planète, les terres perdues au sud seraient compensées par celles gagnées au nord, les passages maritimes par le pôle nord seraient ouvertes, ....
Enfin, des liens intéressants :
http://www.pensee-unique.fr/pourquoi.html
http://www.climat-sceptique.com/

Rédigé par : Briscard | 26 avr 2008 03:12:15

@Jan
Je ne parlais pas des journalistes qui en font sûrement trop mais des climatolgues eux-mêmes.
Et si les journalistes sont tous des péquenauds comme vous dites, je me demande où peut bien se situer M.Cabrol dans votre échelle de valeur...
Je ne nie pas la controverse sur le réchauffement climatique mais le consensus est quand même très fort même si les sceptiques ont parfois de bons arguments.
Lu dans votre site :"On voit d'ailleurs fleurir depuis quelques mois des articles suggérant qu'un doublement du CO2 ne devrait pas se traduire par une hausse plus forte que 1 à 2 K, soit un réchauffement très acceptable pour l'humanité." 1 à 2 degré(s) c'est déjà énorme à l'échelle de la planète...
Et par pitié, ne confondons pas météo et climat ! ("tiens, il neige en avril, alors le réchauffement n'existe pas").

Rédigé par : Mathieu | 26 avr 2008 12:18:17

@Mathieu
Cabrol est un journaliste comme un autre, mais je pense qu'on peut saluer une certaine forme de courage que beaucoup de ses confrères n'auront sans doute jamais.

"[...]Et par pitié, ne confondons pas météo et climat[...]"

Votre "concensus" repose essentiellement sur la sortie de modèles partageant la même base algorithmique que les modèles météorologique. Et puis quand on nous parle de températures au dessus des "normales" saisonnières, avouez que personne ne se gène pour établir un lien avec le réchauffement global.

Rédigé par : Jan | 28 avr 2008 09:57:26



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Micheljanva 645 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte