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De rouille et d'os

Par Tibo75
De rouille et d'os
dimanche 07 juillet 2013
Je vais écrire ce que j’écris chaque année : je vois les films de Cannes un an après. J’avais déjà vu « Amour » dès sa sortie mais pas d’autres films de la sélection. Puis en une semaine, j’ai vu « De rouille et d’os » et « Holy Motors » et mes avis sont assez tranchés.
Commençons par le premier (la critique » d’« Holy Motors » suivra). Je pense que ce film a un dénominateur commun avec un autre film de Jacques Audiard (je veux parler de « De battre mon cœur s’est arrêté ») : je ne me suis pas senti du tout concerné. C’est peut-être parce qu’étant en déplacement je l’ai vu sur un petit écran (et en deux fois, mais généralement cela ne me pose pas de problèmes) mais toujours est-il que le destin de ces deux personnages ne m’a pas du tout intéressé. Pas parce qu’ils étaient à mes antipodes, c’est justement cela qui fait le succès d’un cinéaste : il arrive à créer un lien émotif avec ses personnages. Je ne suis pas un vagabond amoureux d’une fleuriste aveugle et pourtant « Les lumières de la ville » me touche tout particulièrement (toujours et encore je reviens à Chaplin, cela devient une maladie !). Je préfère un bon film d’action Hollywoodien : la psychologie des personnages est celle d’un scolopendre, le scénario est complètement prédictif mais au moins on passe un bon moment en en prenant plein les yeux.
Alors, Jacques Audiard, vous m’avez encore fait perdre deux heures et cela a tendance à m’énerver. Donc, et même si je suis du genre boulimique de cinéma qui voit tout ou presque, je ne suis pas sûr de m’attarder sur votre prochain film, quelle que soit la critique.

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