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Règles et usages de la poignée de main selon un manuel du savoir-vivre

Publié le 08 juillet 2013 par Hugues @hugues_delmas
Règles et usages de la poignée de main selon un manuel du savoir-vivre Derrière l'acte quotidien et anodin de serrer la main. La poignée de main cache un véritable rite social, qui comporte ses propres codes et de complexes significations. Au travers d'un manuel du savoir-vivre datant de 1937 nous vous proposons de découvrir les usages de l'époque, d'ailleurs peut-être toujours en vigueur, de cette vielle coutume.
En absence de références scientifiques de l'auteur, les remarques sur les liens entre personnalité et manière de serrer la main sont à prendre avec de la distance. En revanche, les descriptions des rites et des codes sociaux sont intéressantes et amusantes. A l'époque, ce manuel du savoir-vivre était destiné aux étudiants, retrouvez à la fin de cet article les photographies du livre original. Ainsi dans la partie "Politesse et convenance", chapitre dans "Les relations" le paragraphe III porte sur "La poignée de main" ; retrouvez ci-dessous un extrait de ce paragraphe :
"III, La poignée de main

C'est une marque d'affection qui suppose une certaine liaison, la familiarité.
On se tend la main droite de part et d'autre et on se la serre. Certaines personnes croient bon ton de presser la main au point de la briser, de la secouer longuement ; c'est de l'affection. D'autres, au contraire, ne font que vous toucher la main du bout des doigts ; c'est de l'impertinence. Cette façon de donner la main indique un caractère faux ou très méfiant, elle pourrait même impliquer l'orgueil, le dédain. Arrangez-vous pour ne pas offrir la main ou ne pas vous la laisser offrir, si vous ne voulez pas serrer celle qui se tend vers vous.
Ceux qui ne présentent qu'un ou deux doigts ne sont guère plus polis ; ils dévoilent leur nature froide, indifférente ou trop réservée.
Ce n'est que d'égal à égal et de supérieur à inférieur que l'on peut se permettre de serrer la main de quelqu'un que l'on aborde ou dont on se sépare. Jamais un inférieur ne peut s'octroyer cette familiarité avec un supérieur ; il doit attendre que ce dernier lui donne ce témoignage d'estime, cette marque de sympathie.
- On ne tend pas la main à une personne que l'on voit pour la première fois et jamais au début d'une visite, à moins toutefois que cette personne ne soit présentée par un ami commun. Il est d'usage alors d'ajouter quelques mots sur le plaisir ou l'honneur que procure cette rencontre.
Remarques. - Ce n'est que dans l'intimité ou dans l'intention de prouver sa considération, ou après une longue absence, qu'une dame offre la main à un homme : celui-ci jugera, selon les circonstances, s'il peut prendre l'initiative d'une poignée de main envers une femme.
Quand un Prélat présente la main, il est d'usage de baiser son anneau."

Publié par Hugues Delmas
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Photographie du livre original :
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