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Japon: entre religion et superstition

Publié le 26 avril 2008 par Emmanuel

Religion et superstition cohabitent harmonieusement dans l’archipel.

 

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Nous sommes toujours à l’intérieur du sanctuaire de Nezu car je voulais vous montrer quelque chose que l’on rencontre dans chaque sanctuaire shintô et temple bouddhiste au Japon, et qui illustre fort bien la relation très “cool” que les Japonais entretiennent avec les dieux.En effet, chaque lieu de culte de l’archipel réserve un endroit particulier pour ce que l’on appelle ici “Ema” et “Omikuji”.
Les “Omikuji”, ce sont les bandes de papier blanc enroulées autour d’un fil et les “Ema”, les planchettes que vous pouvez également apercevoir sur la photo du dessus.
Avant un évènement important (concours d’entrée à l’université, mariage, changement de travail, …), les Japonais sont nombreux à se rendre au temple ou au sanctuaire pour y rechercher l’assurance du succès. Cependant, en réalité plus impatients qu’ils ne le montrent, ils souhaitent souvent savoir de quoi demain sera fait et, pour cela, recourent aux arts divinatoires.
Ainsi, les “Omikuji” ne sont rien de plus qu’une bande de papier tirée au sort après avoir payé généralement 100 yens (0,7 euro) et sur laquelle est inscrit un message prédisant l’avenir de chacun. Alors pourquoi les accrocher ainsi? Ceux que vous apercevez sur la photo du dessus contenaient tous un message défavorable et les accrocher de la sorte en s’en débarassant est supposé conjurer le mauvais sort.

 

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Quant aux “Ema”, leur nature est différente. Elle consiste en une prière personnelle pour soi-même ou pour un proche. Après avoir acheté son “Ema”, le Japonais y rédige son voeu sans oublier de le signer à la fin (sait-on jamais! Au cas où le Dieu se tromperait de personne!...).

 

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Ainsi l’on peut savoir comme sur l'Ema ci-dessus que le 2 janvier 2008, un certain couple Sasaki a prié pour la bonne santé de leur fille enceinte et de celle du bébé à naître.

Ainsi va le Japon! Paradis des paradoxes.


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