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A l’attention de la femme de ménage, Emilie Desvaux

Par Maliae

Lecture commune avec Le Cercle de Critiques Littéraire des Lecteurs Economes

femme de ménage
Résumé : C’est une maison peuplée de souvenirs, de fantômes et de rêveries. Deux femmes y vivent. L’une est veuve depuis quelques mois. L’autre, c’est Marie-Jeanne, la nièce du défunt, jeune fille vive et sensuelle à la rousseur ardente. Sans attaches, elle a surgi un jour et n’est jamais repartie. Se noue une liaison trouble, faite de secrets, d’amour et de détestation. Et, telle une ombre, la femme de ménage en est la dépositaire.

Avis : Mon avis sur ce livre est assez mitigé. L’écriture est très bonne et nous entraînes avec elle, on imagine très bien la maison, les personnages, et j’avoue que c’est très beau la manière dont c’est décrit, j’aimais beaucoup la poésie qui se dégageait de ce livre. Seulement je ne savais pas où on allait, je n’ai pas réussi à m’attacher à la veuve et encore moins à Marie-Jeanne (peut-être parce que la femme qui écrit ne l’aime pas non plus). Plus d’amour entre ces deux femmes, la veuve ne veut plus de Marie-Jeanne mais Marie-Jeanne reste tout de même, envers et contre tout. Leur relation m’a paru tellement froide que je ne l’ai pas aimé non plus (même pas quand la veuve parle des débuts). Bizarrement je me suis attachée à André (le mari de la veuve) et c’est bien le seul. Je n’ai pas non plus aimé les parents de la veuve (elle raconte leur histoire), le père me faisait froid dans le dos (et vu ce qu’on apprends j’avais plutôt raison) et la mère était également très froide.
Le détour sur les sirènes est plutôt sympa, mais j’avoue que je n’ai pas tout compris. La veuve m’intriguait mais je n’ai pas réussi à me mettre à sa place, je n’ai pas compris ses sentiments, ni pourquoi finalement elle en arrive là. La fin est sympa mais je la voyais venir et moi qui attendait un retournement de situation, cela m’a un peu déçu.
J’ai aussi regretté que finalement la femme de ménage soit tellement absente de cette histoire, même si c’est à elle qu’est adressé cette géante lettre (cela donne l’impression que la veuve s’adresse à nous d’ailleurs, puisque c’est écris à la deuxième personne "vous").

Je ne sais guère que dire de plus sur ce livre, très beau dans sa prose mais dont l’histoire et les personnages m’ont paru froids, vides et je n’ai pas tellement accrochée au final. J’aimerais réessayer un livre de cette auteur, au moins pour son écriture (et voir si cette fois-ci son histoire me branche un peu plus).

Phrase post-itée : 
"[...] Sachez que je n’aimais pas mon mari tant que ça. Je veux dire, je ne l’aimais pas à m’en arracher les cheveux. Je l’aimais simplement parce qu’il était là. Est-ce que c’est mal de le dire? Je l’habitais comme un pays." j’ai trouvé ça beau, calme, doux, finalement.

3 plus : 
- Je trouve la couverture du poche très belle.
- L’écriture est très belle, très poétique, et nous entraîne.
- Le livre assez court, alors on ne s’ennuie pas.

3 moins : 
- Je n’ai pas accroché à l’histoire
- Je ne me suis pas attachée aux personnages, ni à la relation entre la veuve et Marie-Jeanne
- Aucune surprise finalement, c’est presque trop calme, même la fin.

Ce livre répond au challenge : 

Lecure commune


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