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Vivre au Liban, quelques bons plans

Publié le 29 juillet 2013 par Marjoriem

Deux années au Liban ne sont définitivement pas suffisantes pour bien connaître ce tout petit pays aux multiples facettes et aux nombreux paradoxes, toutefois, c’est juste assez pour  livrer quelques petits conseils aux voyageurs de passage ou décidés à rester un peu plus.

Transports :

Taxi ou Service ou Van, il faut choisir… ou adapter le type de transport au trajet.

Le taxi est cher, aussi pour de petits déplacements en ville, il vaut mieux prendre un "service". Le service est un taxi (celui qui a la plaque rouge) qui prend plusieurs passagers en même temps. Un service coûte en 2012, à Beyrouth, 2000 LL. Il faut être patient, car on ne vous déposera pas forcément en premier. Surtout, spécifiez-le bien au chauffeur en montant, au besoin réglez tout de suite. Il peut arriver qu’un service se transforme en taxi à votre arrivée, s’il n’a pris personne en cours de route… Le problème est résolu si vous avez déjà payé!

Le van est un mini-bus en plus ou moins (voire bien moins) bon état. Réservé à ceux qui n’ont peur de rien, le van file à tout allure, archi-bondé de militaires, de fumeurs, et de touristes, sur l’autoban libanais, n’hésitant pas à piler au beau milieu d’un virage pour faire monter, en plus une jeune femme et ses bambins… Il y a des bus blancs, plus confortables, plus grands. La conduite est cependant la même, ou à peu près.

Le départ de Beyrouth se fait le plus souvent à partir de Cola Intersection, quand on se dirige vers le Sud.

Auto-stop : pour les garçons, à priori pas de problème (sauf risque d’enlèvement, qui est plus sérieux actuellement), même si la pratique n’est pas courante du tout. Pour les filles, surtout seules, ou même à deux, risques de harcèlement sexuel, exhibitionnisme, etc… Cette remarque est fondée sur l’expérience des couchsurfeuses qui ont pratiqué l’auto-stop au Liban. Pas une seule qui ne soir pas plainte de ce genre d’attitude.

S’habiller

Il y en a pour toutes les bourses. Le moins cher, vous le trouverez chez Eldorado : on y trouve de tout, surtouts des vêtements dégriffés de grandes, petites, illustres et inconnues marques du monde entier.

Pour ceux qui peuvent se permettre, il y a Aïshti, et Aïzone (ABC Mall de Aschrafieh, Beirut Souk), où vous trouvez différentes  marques, plus ou moins pointues…

On peut s’habiller comme on veut, mais pas n’importe où! Le mini short moulant, le décolleté plongeant, avec les talons-échasses ne font pas peur à nos amies libanaises. On évitera cependant la panoplie dans le Sud, ou aux abords des mosquées, ou dans les quartiers très religieux de la capitale. Même enceinte, en tee-shirt ample, et bermuda, je me suis faite littéralement assassinée du regard dans un quartier derrière Salem Salam…

Plages

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En famille à Sour (Tyr)

Ici, franchement, pas vraiment de bon plan à vous proposer. Je n’ai pas eu la joie de découvrir de jolies petites plages sauvages, et pourtant, elles existent. J’ai seulement été sur celle du Rest House de Tyr (qui ne me laisse pas d’ailleurs, de très bons souvenirs, voir plutôt ici), et sur une plage de Rmeileh dans le Sud (non loin des égouts, d’ailleurs…). Il existe de petits paradis, paraît-il. Moi, je ne les ai pas vus.

En revanche, sur la côte de Tyr, juste derrière les vestiges du bord de mer, vous trouverez plein de petites paillotes qui vous proposeront salades, poissons grillés (le mieux est d’aller les acheter sur le port avant), bières… les pieds dans l’eau (ou presque). Très prisées des Libanais, ces petites gargotes pittoresques offrent une vue splendide, la possibilité de manger du poisson frais et de se baigner dans un cadre magnifique. Bref, je vous le recommande ultra chaudement!

Restos

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Sur la corniche de Saïda

- Byblos : Chez Pepe, figure du tourisme libanais. Une petite visite au musée de ce personnage aux milles facettes s’impose.

- Saida : Rest House pour le calme, et la vue sur le vieux château, les gargottes le long de la corniche, très populaires et animées le soir. L’occasion d’y manger des mezzés, des poissons grillés et de fumer un narguileh. Le matin, délicieux petits déjeuners libanais : foul aux fèves (attention quand même, le matin très tôt c’est carrément indigeste), fatteh aux pois chiches et laban (yaourt libanais), labneh (fromage blanc épais et salé), et bien sûr un manaïche au zaatar!

- Beyrouth : pour changer des mezzés, allez donc faire un tour, le mardi, sur Hamra, et installez-vous dans le petit passage du Bread Republic. Pains et plats bio, et du terroirs eu menu, et sur le long du passage, petit marché bio. Très sympa. Pour la hype, et se la jouer, rendez-vous sur Zeitoun Bay…



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