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La Supercherie d’Icare : « Nous nous sommes laissés convaincre qu’il fallait voler toujours plus bas. »

Publié le 30 juillet 2013 par Diateino

La Supercherie d’Icare : « Nous nous sommes laissés convaincre qu’il fallait voler toujours plus bas. »« Volerez-vous assez haut ? » La Supercherie d’Icare, dernier ouvrage de Seth Godin, le grand gourou du marketing viral, paraîtra en français fin août aux Éditions Diateino. Profitez de notre offre exceptionnelle de lancement et commandez dès à présent La Supercherie d’Icare pour 14 € au lieu de 16 €, sur notre site.

Avant de vous en dire plus, place à un premier extrait inédit : vous souvenez-vous du mythe d’Icare ?

« Au sud de l’île grecque de Samos se trouve la mer Icarienne, une partie de la mer Égée où, selon la légende, Icare a trouvé la mort, tué par son orgueil. Dédale, son père, était maître- artisan. Condamné à la prison pour avoir saboté les plans du roi Minos (le ravisseur du Minotaure), il mit sur pied un brillant stratagème pour s’enfuir. Dédale fabriqua deux paires d’ailes pour son fils et lui-même, qu’ils fixèrent à leur corps avec de la cire. Ils tentèrent alors de s’échapper. Dédale avertit son fils de ne pas trop s’approcher du soleil, mais celui-ci, enivré par son nouveau pouvoir, lui désobéit et vola trop haut. Nous connaissons tous la suite de l’histoire : la cire fondit et Icare, le fils chéri, perdit ses ailes et se noya dans la mer.
 Les leçons à tirer de ce mythe ? Ne jamais désobéir à son père, à son chef. Ne jamais s’imaginer que l’on est meilleur que ce que l’on est en réalité, et surtout, surtout, ne jamais penser que l’on peut égaler les dieux.

Il y a cependant une partie du mythe que l’on ne vous a jamais racontée : en plus de le prévenir qu’il ne devait pas voler trop haut, Dédale dit à son fils de ne pas voler trop bas, trop près de la mer, car l’eau pourrait alourdir ses ailes et l’empêcher de remonter. Mais la société a déformé le mythe, nous faisant oublier la place qu’y tient la mer, et créant une culture tendant à nous rappeler constamment qu’il est dan- gereux de se tenir debout, de s’élever, de se faire remarquer. Elle a fait de l’excès d’orgueil un péché capital, en s’efforçant de taire une faiblesse bien plus répandue : celle qui consiste à se satisfaire de trop peu.

Pourtant, il est bien plus dangereux de voler trop bas que de voler trop haut, parce que l’on se sent en sécurité en volant bas. On se fixe des objectifs modestes, des rêves médiocres alors que l’on est capable de bien plus. C’est en volant trop bas que l’on perd le plus au change : nous nous flouons nous-mêmes, mais nous flouons aussi ceux qui dépendent de nous, qui pourraient retirer un bénéfice de notre travail. Cette crainte de trop briller qui nous obsède nous pousse à renoncer aux choses les plus essentielles.

La voie à suivre n’est ni celle de l’irresponsable stupidité ni celle du conformisme imbécile. C’est simplement celle qui implique d’être humain, de faire de l’art, et de voler plus haut que ce qu’on nous a dit qu’il était possible de faire. Nous avons construit un monde dans lequel il est possible de voler plus haut que jamais, et qu’avons-nous fait ? Nous nous sommes laissés convaincre qu’il fallait au contraire voler toujours plus bas. »

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