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Mueck, le réel à gratter

Publié le 02 août 2013 par Hoteljules

Jules l’avait découvert en 2005 à la fondation Cartier. Saisi alors par l’émotion, il s’était juré de suivre le travail de l’artiste australien Ron Mueck. Jusqu’au 27 octobre, c’est avec David Lynch que Jules a rendez-vous pour un nouveau rendez-vous Mueck à fleur de peau. Toujours à Paris, à la Fondation du Cartier.
Avec David Lynch ? Lui demande Julie intriguée. Parfaitement, puisque c’est le célèbre cinéaste américain, adepte de la méditation transcendantale, qui fait les commentaires de cette grande exposition quasi surréelle ! Je ne vais certainement pas rater le rendez-vous !
Le surréel est ailleurs. Le sculpteur, vivant à Londres et exposé dans les musées du monde entier, fait cette fois l’honneur à la France de renouveler de manière privilégiée la présentation de son travail le plus récent. Les opportunités de voir ses œuvres étant extrêmement rares, Jules se réjouit !
Réalisme excessif. Ils ressemblent à de vrais hommes, à de vraies femmes. Ils sont ou plus grands ou plus petits. Pourtant ils ne ressemblent ni à des sculptures, ce qu’ils sont pourtant. Ni à des hommes, à qui ils ressemblent cependant. Le réalisme excessif de Ron Mueck plait à Jules. Car Mueck fait parler les corps comme s’ils étaient grandis par leurs âmes et trouve ainsi une source de réel à gratter, aussi éloignée du naturalisme académique que du pop art ou de l’hyperréalisme.
Émouvants, troublants les corps sculptés enchantent Jules qui découvre ici outre six œuvres récentes, trois sculptures réalisées spécialement pour l’exposition. Les œuvres sont doublées d’un film inédit signé Lynch qui suit le processus de création de manière originale. Pour cela, on fait entièrement confiance au cinéaste…
http://fondation.cartier.com/fr/art-contemporain/26/expositions/


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