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Guy Gilles, Nouvelle vague proustienne : "L'Amour à la mer"

Par Vierasouto
Il avait sans doute plus de talent que beaucoup d’autres réalisateurs de l’époque. Il avait la jeunesse, le charme, la douce obstination, la persuasion pour faire tourner dans son premier film ses amis célèbres comme Brialy, Léaud, Delon, Romy Schneider, Juliette Gréco, et dans les films suivants Macha Méril, Delphine Seyrig, la crème de la nouvelle vague. Quant à Jeanne Moreau, son grand amour, rupture qui le précipite dans la dépression, Delphine Seyrig la remplacera dans « Le Jardin qui bascule » (1974). De la nostalgie des films des la première période, Guy Gilles passe, après le difficile tournant du début des années 70, du sombre au désespoir, traitant de sujets qui le préoccupent plus intimement : la drogue dans «Absences répétées», l’homosexualité dans «Le Crime d’amour» (1981, avec Richard Berry). Son avant-dernier film s’enfonce dans la nuit de l’indifférence du public et de la critique : «Nuit docile» (1986), dix ans plus tard, «Nefertiti» (1996), film inachevé, est un naufrage, Guy Gilles meurt en 1996 à 57 ans.

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