Jeff who lives at home de Mark Duplass

L’histoire de deux frères dont l’un passe sa vie enfermé chez lui.

• Ce n’est pas le synopsis qui m’a poussé à voir ce film, mais plutôt l’envie de voir Jason Segel dans un genre différent de How I Met Your Mother. Et là, je pouvais pas rêver mieux, vu qu’il incarne un trentenaire vivant dans le sous-sol de sa maison d’ enfance. Torturé, dépressif, névrosé, sans emploi, parano… le portrait du winner !
• Le côté indé de cette oeuvre n’est pas pour déplaire, par contre, côté cinématographie, je me serai bien passée du côté caméra à l’épaule façon reportage qui joue avec le zoom en permanence. Le tout donnant des sensations d’a-coup dans le plan ce qui est très désagréable.  Le calvaire ne dure que 1h20, heureusement pour tout ceux qui, comme moi, on tendance à avoir la nausée avec cette technique.
• Le casting, réunissant Jason Segel, Ed Helms et Susan Sarandon comme membres d’une même famille, est l’un des intérêts majeur de Jeff who lives at home.
• Si tout part (et tourne autour) du personnage de Jeff, Mark Duplass (réalisateur) se plaît à tirer le portrait de sa famille. Entre un grand frère cocu et une mère qui découvre qu’elle a un admirateur secret, Jeff va tenter de prendre sa vie en main en aidant son frère à changer la sienne en suivant ce qu’il pense être des signes du destin (à l’image du film de Shyamalan dont Jeff est fan).
• Bien que certaines situations soient bien pensées et que le scénario tienne la route, je n’ai pas plus accroché que cela. Cependant, la fin est surprenante et offre une réelle beauté à cette histoire.

Jeff who lives at home de Mark Duplass
Avec Jason Segel, Ed Helms et Susan Sarandon
Direct to Dvd en France (2012)

Jeu des acteurs : 7/10
Scénario : 7/10
Cinématographie : 4/10
Potentiel tragico-comique : 5/10