Magazine Environnement

Récit de voyage

Publié le 29 avril 2008 par Cherryplum

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Rassurez-vous, je vous ferai grâce de la soirée diapositives où vous auriez droit au commentaire passionnant qui accompagne le défilé des 753 photos de Cherry Plum en Ecosse!
Alors, non, il ne s'agit pas de Cherry Plum boit une bière, Cherry Plum brosse une vache à poils longs, Cherry Plum en kilt, Cherry Plum tricote un pull en laine de mouton au bord d'un loch... (pas de Cherry Plum sous la pluie, on a eu 10 jours de soleil, nananère!)
Juste deux ou trois impressions qui ont leur place ici : d'abord, j'ai été étonnée de constater que sur TOUS les conditionnements de nourriture, on trouve des indications sur les allergies possibles à tel ou tel composant mais aussi une mention qui indique que l'aliment que vous avez entre les mains peut être consommé dans le cadre d'un régime végétarien ou vegan.
Il en va de même sur les cartes de restaurant : en bas de page, on trouve mentionnés les plats qui sont susceptibles de contenir des substances allergisantes. De plus, les établissements proposent un large choix de plats végétariens et/ou vegans. Entendez bien : je n'ai pas dit "une pauvre pizza fromage-poivrons" ou une "salade fanée avec tomates pas mûres importées d'Afrique du Sud", NON! De vrais plats végétariens, savoureux, cuisinés avec amour (on peut l'espérer!) et recherchés comme le sont les plats contenant viandes et poissons! Même au B..rger Ki..g!
C'est ainsi qu'un midi, à la gare de Glasgow, j'ai mangé mon premier Veggieburger, pas très convaincue au départ, je dois bien l'avouer... Mais lorsque j'ai goûté, je me suis dit que si  mon fast-food du coin cuisinait la même chose, je craquerais plus souvent "pour faire plaisir aux enfants"!!!
Je regrette qu'en France, le végétarisme apparaisse encore comme une sorte de caprice de jeune fille éthérée anorexique ou de sensiblerie mal contrôlée. On reconnait comme légitime le droit de quelqu'un à ne pas manger certains aliments parce que sa religion le lui interdit mais on trouve ridicule, immature voire anti-patriotique (ah! la bonne production de viande française!) de refuser la viande et/ou le poisson par idéologie, choix politique, écologique ou par goût. Le "je ne mange pas de viande" nous classe immédiatement dans la catégorie des trouble-fêtes.
Pourtant, moi qui ne suis pas végétarienne mais qui mange très peu de viande, je reconnais être parfois désabusée devant une carte de restaurant lorsque je rêve (surtout le soir) d'un bon mijoté de légumes et que je ne vois s'aligner devant moi que des plats pour lesquels les dit-légumes ne sont qu'un accompagnement sommaire et réduit quand ce n'est pas la fatale "frite" qui s'affiche comme le seul choix possible!
D'autre part, j'ai été ravie de constater que dans les petits supermarchés où nous faisions les courses, les produits étaient pour la plupart locaux. comme nous avons beaucoup circulé dans le pays, nous avons pu manger à chaque fois les spécialités de la région : du poisson en passant par le beurre, le lait, les légumes ou les pâtisseries (petit faible pour les gôtô!)  tout  était fabriqué à moins de 100 kilomètres, de quoi laisser rêveur...
Et lorsque, en camping, je suis arrivé devant les poubelles avec mon balluchon à vider, je suis restée interdite, voyant qu'on y pratiquait aussi le tri sélectif! En 30 ans de camping, c'était la première fois que je disséquais mes ordures à 22 heures , à quatre pattes devant les bacs de différentes couleurs pour pratiquer le tri, comme à la maison!
J'ai apprécié aussi les deux robinets d'eau, l'un avec de l'eau potable, l'autre avec de l'eau recyclée pour la vaisselle, la lessive et consort.
Enfin, et cela indépendamment du pays que nous visitions, notre mode de vie pendant 10 jours m'a encore fait prendre conscience de mon gaspillage quotidien. Nous voyagions en camping-car, et outre le fameux soir, près d'Edimbourg, où nous avons dormi dans un camping, nous nous postions le soir là où le vent avait bien voulu nous pousser (au pied d'une montagne, au bord d'un loch, face à la mer et à son coucher de soleil...  bref, en général juste à gauche après le deuxième mouton)
120 litres d'eau non potable pour un semaine, sensés servir pour les douches et les vaisselles. D'office, on a exclu les douches. Une toilette du chat le soir, un brossage de dents sans trop de dentifrice pour éviter d'avoir à se rincer plusieurs fois, voilà de l'eau économisée. C'est fou comme finalement cela ne m'a manqué qu'au bout de 5 jours de ne pas pouvoir me laver sous la douche! Et comme mes cheveux ne s'en sont que mieux portés! (Quel délice, une fois arrivés dans ce camping!) Pour les vaisselles, très peu d'eau et obligation à table de nettoyer au maximum son assiette avec du pain! Depuis, on continue à la maison.
Enfin, puisqu'on devait utiliser de l'eau en bouteille pour les pâtes, à raison de 2 litres d'eau pour la cuisson, on a décidé de manger autre chose! Depuis, je réfléchis à la façon de faire cuire des pâtes sans trop d'eau...
Bref, pas une révolution en soi mais des petites réflexions qui viennent alimenter mon moulin (sans eau!)


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